Plus rien ne va entre l’Administrateur Pelé BOFINI et la BRACONGO. Pour cause, l’administrateur du Marché de la Liberté convoiterait la vaste étendue du village Ngwasuma, exploité par la BRACONGO et chercherait à le revendre sous prétexte que le taux de loyer versé par la Brasserie est modique bien que dûment négocié avec ses prédécesseurs en raison du caractère social du Marché de la Liberté et de la contribution de la BRACONGO dans l’attraction de la clientèle.
Pour votre gouverne, le Marché de la Liberté inauguré en 2003 avait du mal à convaincre les investisseurs à ses débuts. Les quelques commerçants qui avaient débuté leurs affaires dans ce centre de négoce, se plaignaient de manquer de clients.
Il a fallu le concours des sociétés brassicoles dont la BRACONGO pour drainer, à travers ses activités foraines, la population et les commerçants à fréquenter le Marché de la Liberté et à y investir.
En outre, les tenanciers des kiosques et terrasses qui s’affairent dans ce célèbre site ne sont que des kinois de Tsangu qui bénéficient des services de la BRACONGO en qualité de fournisseur des produits et sponsor.
Selon des indiscrétions du Marché de la Liberté, Pelé BOFINI qui a fait de la paie des agents son seul cheval de bataille, à organisé ce mardi 20 mai une Assemblée générale avec les travailleurs pour préparer les esprits à cette vente et répondre aux accusations de ses détracteurs.
À l’en croire, il voudrait revendre cet espace à un autre partenaire plus offrant afin de payer 2 mois de salaires au personnel.
Question,qu’adviendrait-il après la vente de tous les espaces du Marché ? Où vont les recettes des loyers des magasins, kiosques, d’électricité et d’étalages pour compter seulement sur la vente d’espaces afin de payer les agents ?
Bien que certains agents se frottent les mains de vivre une Lune de miel avec Pelé BOFINI, le quotidien reste cependant cauchemardesque pour les vendeurs du Marché de la Liberté qui pataugent dans un marécage crasseux et dans une promiscuité qui ne dit pas son nom.
Où sont passées les 300.000 usd pris à Equity Bank à titre de crédit pour résoudre le problème de paie, s’interroge un syndicaliste de Sogeteco qui a requis l’anonymat?
Où vont les cinquantaines de milliers de FC prélevés sur les salaires des agents à la Banque ?
Le parlement provincial serait-il complice de la malversation financière au Marché de la Liberté ? En tout cas, aucun rapport consulté par notre rédaction ne fait mention de cette dépense. Qui, à s’interroger sur la compétence des autorités urbaines sensées veiller au respect de la dépense publique.
Où vont les cinquantaines de milliers de FC prélevés sur les salaires des agents à la Banque ?
LMDT