On vient d’écouter le compte rendu le plus incompréhensible du Conseil des ministres qui nous laisse dans nos questionnements.
Nul ne peut dire ce qu’ont été les points d’information du Chef de l’Etat. En même temps, il annonce la formation d’un nouveau gouvernement, en même temps il dit que le gouvernement actuel n’est pas démissionnaire. En même temps, il annonce les mesures de restriction, en même temps il demande aux ministres de travailler normalement. Au point de se demander, c’est quoi la décision du Chef de l’Etat ?
Pas de nomination, pas de mouvement du personnel, pas de promotion ou de grades mais que deviennent les entreprises si on découvre de racailles, des incapables et des incompétents comme c’est le cas dans LMC avec tout ce qui a été fait par Jean Claude MUKENDI. La Présidence ne serait-elle pas l’actrice de son propre échec? Pourquoi les décisions du Chef de l’Etat viennent toujours pour sauver les incompétents, les voleurs, détourneurs et des incapables une fois tombés dans les filets de ceux qu’ils critiquent de ne pas faire leur travail ?
On se souviendra que le Président de la République avait traité la justice de ne pas être à la hauteur. Que lui-même serait très préoccupé à la situation de la justice. Mais quand cette justice interpelle Nicolas Kazadi pour des faits vérifiables et coupables dont les lampadaires et les dépenses en urgence sans urgence, c’est aussi le Président de la République qui vient le secourir le qualifiant de Père de famille. Il revient au voleur de se savoir père de famille ou à la justice de traiter un délinquent avec honneur et respect quand lui-même n’en a pas ?
Le Chef de l’État, garantit du bon fonctionnement des institutions, souffle le chaud et le froid au point que l’on ignore quelle direction prendre. L’ambiguïté est une défaillance de commandement. Selon des experts avisés, dans la formation de leadership, une décision doit être smart c’est-à-dire spécifique ou claire, mesurable avec des indicateurs précis, atteignable dont on peut palper les résultats, réalisable que l’on peut se dire qu’on a touché le but et temporelle c’est-à-dire limité dans le temps. Les annonces du Chef de l’État qui n’appellent pas débat, du reste, semblent ne pas obéir à tous ces critères.
Il serait souhaitable que les choses soient clairement dit sans peur de se faire contredire ni de perdre les alliés. La nation est plus importante que les alliances politiques. Ou alors, les propos du Chef ont été mal rendus dans le but de semer la confusion.
Selon certaines langues, c’est la Présidence qui aurait bloqué les décisions de l’IGF. Car elle concernaient les hommes du sérail, qui seraient en relation avec l présidence. Ainsi, les décisions de l’IGF n’étaient plus publiées. Et la conséquence est que le changement voulu et qui a commencé s’est arrêté net.
Il revient donc au Président de la République de se débarrasser de certains sentiments pour revêtir l’étoffe du chef qui n’a pas d’amis ni de familles. Sinon le changement ne sera qu’un leurre et ses décisions resteront de simples faits d’annonce.
Les incertitudes compliquent l’avenir. Car l’IGF revient sûrement la semaine prochaine et les audits vont commencer mais pour quelle fin ?
Ces décisions annoncées sont celles qui ont occasionné le procès de 100 jours. Alors, il serait hasardeux de souffler le chaud et le froid.
LMDT
