Les choses vont vite et les correspondances pleuvent dans ce qu’il convient de qualifier de feuilleton CADECO. Pendant que le Ministre du Portefeuille Jean Lucien BUSSA ramène à l’exercice les détourneurs, le VPM Bemba n’entend pas les choses de cette oreille.
Si le DG de l’Onatra,M.LUKUSA, par sa lettre n°0573/ONATRA/DG/DSG/2025 du 02 avril 2025, prend acte de la suspension du concerné qu’il trouve administrativement justifiée et utile, il exige néanmoins que l’argent de son entreprise rentre dans ses comptes.
En revanche, le Ministre dont on attend la vérité dans l’affaire, JL Bussa, trouve que les détourneurs cités doivent rester sans faire allusion à l’argent à rembourser. L’on se souviendra que Jean Lucien Bussa a été celui qui a obligé les entreprises publiques à soutenir la CADECO en payant leurs salaires et redevances par cette voie. Mais quand l’argent se perd à cette allure, au moment où l’on parle du changement de Gouvernement, il y a peur que les sortants misent sur tout moyen pour ne pas aller les mains vides.
Contrairement à Bussa, le ton de Bemba est plus dur envers la CADECO. Par sa lettre N°VPM/MTVCD/CAB/RLT/159/2025 du 14 février 2025, Jean Pierre Bemba d’un ton menaçant, estime que sa lettre n°VPM/MTVCD/CAB/550/2024 du 30 octobre 2024, portant sur la fermeture des comptes RLT/ONATRA SA ou SCTP adressée au DG de l’Onatra, dont copie à toutes les banques où il a signifié à ce dernier, de ramener tous les soldes des perceptions RLT à la seule banque SOFIBANQUE dans le souci de mettre sur pied un mécanisme de contrôle judicieux et de faciliter la traçabilité des fonds publics destinés aux différents comptes RLT/SCTP ou ONATRA, n’a pas reçu une suite favorable de la CADECO.
Il relève : » malgré nos courriers de relance, tels que les rappelés, nous constatons avec regret que vous n’avez toujours pas effectué les reversements des soldes encore auprès de SOFIBANQUE. Ainsi, je vous demande de me fournir toutes les affaires cessantes, toutes les explications justifiant votre résistance à cette exigence.
À défaut de vous conformer à cette exigence, dans les meilleurs délais, je serais dans l’obligation de prendre des mesures suivantes :
– déconnexion de votre institution du système SYDONIA
– engagements de poursuites judiciaires pour recouvrer les fonds manquants ainsi que les pénalités y afférentes« , precise Le VPM Bemba.
Malheureusement, malgré la dureté de mots, la DG Mbumba ne peut rien. Les voleurs sont protégés par d’autres personnes qu’elle. Toutes ses démarches de vouloir clarifier la vérité sont bafouées par le Ministre de tutelle et le Conseil d’administration auprès de qui le VPM BEMBA devrait demander des explications.
Car sa lettre a été belle est bien transmise à Matadi suivant la correspondanceN/Réf:149/DG/DT/SR/SWA/SG/NKK/2024 du 14/10/2024 adressée au DG de l’Onatra où elle accusait réception de l’ordre de VPM et y faisant suite, elle a demandé à la succursale de Matadi de s’y déployer à toute fin utile. Or les voleurs ne peuvent pas car l’argent est introuvable et il est protégé par les supérieurs hiérarchiques du DG.
Alors, Bemba s’enprend à une innocente. C’est donc de menaces qui devraient s’adresser au Directeur Provincial, PCA, DGA et Jean Lucien BUSSA dont à la lumière des correspondances parvenues à notre rédaction, la CADECO et son DG sont innocentes.

Alors pourquoi la vérité est-elle cachée au VPM Bemba Gombo qui doit lever le voile et porter plainte contre les vrais coupables.
Sans embages, il doit poser la question au Ministre du Portefeuille et au PCA de la CADECO qui semblent être bien informés de disparitions des fonds publics recherchés conformément à la lettre du DG N/réf.112/DG/DRH/DKN/NDK/2025 du 10 avril 2025 adressée à Monsieur ILADI, responsable de cette gabegie financière mais protégé par le Ministre et le Conseil d’administration.
Quelle sera l’attitude du VPM Bemba et de la Première Ministre ainsi que du Procureur Général Mvonde devant ce dossier quand on sait qu’il est saisi du dossier par Madame Mbambu dont Bussa recuse toute qualité sans l’aval du Chef de l’État ! Car il a demandé que tout cas litigieux lui soit rapporté.
Et Bussa évoque dans sa lettre qu’il n’a pas encore répondu au retrait de confiance et cela tombe sous le coup de la décision présidentielle en redonnnant en principe, à cette dernière tout son pouvoir et sa capacité d’action au point que le suspendu doit l’être à nouveau mais par la justice qui doit le convoquer pour vol et détournement des fonds publics.
Mais pourquoi il a évoqué le nom du Président de la République, de la Première Ministre et d’autres autorités non citées dans sa lettre à sa hiérarchie ? La suite nous en dira plus !
Le Mandat