C’est vrai que l’ignorance tue. Mais plus que l’on croit vivre dans l’ignorance, on accrédite l’illégalité qui, de plus en plus, risque de devenir la règle de vie et une normalité.
De plus en plus, il est observé un état d’esprit qui fait peur. Les motocyclistes qui commencent à faire la loi dans les embouteillages et dans les sens uniques. Les roulages n’en veulent plus et la population se prend en charge devant la défaillance de l’État.
Dans un autre chapitre. Ce sont les étalages dans les voies publiques. Les autorités assistent impuissantes face à une pratique des marchés pirates le long des chaussées sans dire un mot. En outre, les embouteillages, dans certains endroits, ne sont pas l’état de chaussées qui les provoque, mais les vendeuses qui viennent étaler leurs biens à même le sol en plein macadam, sans être ni interpellées ni inquiétées. Dans d’autres circonstances, ce sont de bars sans parking dont on retrouve même les voitures officielles garées sur les macadams avec de plaques officielles sans être inquiétés. Le silence des autorités passe pour un aveu d’accréditation..
Dans beaucoup de coins de sortie de bifurcations, les motos rendent la circulation difficile et réduisent les bandes de chaussées sous le silence des autorités.
Cette situation n’est pas seulement dans les voies publiques mais même dans les entreprises où plusieurs actes répréhensibles pris par les mandataires en violation de textes à l’instar de devenir directeur en moins d’un an, deux ou trois ans, sans une réaction des autorités, deviennent inquiètants pour l’avenir de toute une République.
Un pays a de règles et des lois qu’il faut respecter. Les sanctions sont un moyen d’éviter de déviations et de garder l’harmonie pour tous.
Il est malheureux de constater que les autorités ferment les yeux sur ces crimes.
Aujourd’hui, on détruit de maisons qui ont été construit il y a plusieurs années dans les sites interdits. Le silence se l’État préjudicie ceux qui se croyaient dans la norme. Il est temps que l’autorité de l’état revienne pour éviter que les gens réclament de droits derrières les violations et le non-respect de droits et lois de la République.
Que les services habilités à assurer le suivi et l’exécution de décisions gouvernementales s’activent. Au lieu de créer de services pour sortir de l’argent, il est temps de garantir à l’état un respect de règles et de lois avec les services économiques actifs et d’urbanisme plus adéquats sur terrain. Car l’insalubrité n’est pas seulement due à de constructions anarchiques mais aussi à la défaillance de l’état. Plusieurs avenues connues hier avec deux voies possibles sont devenues impraticables surtout à Masina, Ndjili Makala, et Kasa-vubu. Les grandes artères sont prisées par les étrangers et politiciens comme au quartier 4 et 3 Ndjili où une grande Avenue séparait ces deux quartiers mais dont les chinois sont venus placés leur bureau et des petites emprises commencent à naître rendant cette Avenue plus sale qu’avant voir impraticable en cas de pluie. Dans certains quartiers, ce sont les bourgmestres qui autorisent qu’on jette les saletés (immondices) ou de conteneurs vides. Ce qui est plus étonnant, c’est la présence de la police qui garantisse tous les maux et les saletés dans ce pays. Alors, il est temps de reparler de la vraie autorité de l’état dans ce pays.
Sinon l’illégalité risque de devenir des droits acquis.
Le Mandat