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ECONOMIE

APRÈS 5 ANS DE DÉTOURNEMENTS MASSIFS, LE DG MUKENDI SOMMÉ DE RENDRE COMPTE AU PLUTARD CE LUNDI 5 MAI 2025

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L’impunité n’est pas éternelle. C’est ce que Monsieur Jean Claude MUKENDI MBIYAMUENZA, Directeur Général de Lignes Maritimes Congolaises (LMC SA), fort de ses relations avec la famille Présidentielle, n’avait pas compris. L’arrogance, le m’as-tuvisme de bas étage, l’incompétence, l’injustice sociale, administrative et financière sont le quotidien de ce monsieur qui, dans un passé proche, faisait bon ménage avec la pauvreté.

Profitant de son élévation comme mandataire public, il a tout oublié. Décidé à mettre fin à la précarité de sa famille, il s’est résolu de nuire à ses anciens collègues dont certains, devenus retraités et morts pour la plupart, et d’autres actifs, qu’il a réduits en moins que rien pour s’approprier d’une entreprise publique et en faire une familiale en vue de s’emparer de ses revenus financiers, fruits du travail des autres.

Hormis la gestion de listes de présences et absences, il n’a jamais contribué comme agent au redressement de cette entreprise. Ce qui est normal parce qu’il n’en a pas les capacités et les compétences nécessaires.

Les preuves d’incompétence

A l’appui de nos propos, ce personnage qui fait pitié, a pour projet phare le transport routier. Pour lui, il l’inscrit dans le cadre du transport multimodal sans comprendre que le transport projeté n’a aucun rapport avec le transport maritime dans son volet pré et post acheminement. Il a réussi à faire insérer dans l’arrêté sur les droits de trafic de 2024 une disposition exonérant le transport routier à faire par LMC de toute fiscalité ignorant que les exonérations et exemptions fiscales sont de la compétence exclusive du Ministère des Finances.

Il réclame être du Portefeuille et refuse de rendre compte au Ministère des Transports qui lui a rétrocédé les droits de trafic au titre des subsides indirects, sur les affectations de fonds tirés desdits droits. En même temps, il réclame la loi particulière sur le commerce (ignorant ses contours actuels) sans dire qu’il n’est pas du commerce selon son raisonnement parce qu’il dit être du Portefeuille.

Il crée un conflit juridique et de gestion dont même la République risque de manquer les moyens de résoudre dans un secteur aussi sensible opérant avec les étrangers. Car, en disant que le Vice-premier Ministre des Transports et Voies de Communication et Désenclavement n’a pas de compétence, il ignore qu’il rend tous les arrêtés nuls et de ce fait tous les fonds perçus doivent être restitués. Il ne dispose ni de notions rudimentaires sur les fonds publics et leur gestion, encore moins d’un profil et prérequis adéquats.

Instruction inattendue

Après le renvoi du lancement de la digitalisation des droits de trafic maritime, d’aucun ne croyait à la rigueur de la Première Ministre. Car il se raconte que MUKENDI ou son équipe serait parti nuitamment, avec l’accompagnement du Ministère du Portefeuille, pour convaincre la Primature d’annuler la digitalisation alors que le Conseil d’Etat, qui en a qualité, a décidé son application.

Selon les propos erronés et éhontés de MUKENDI, la digitalisation (moyen moderne de la transparence et de la traçabilité) va ruiner LMC au lieu de dire qu’elle va plus ruiner ses cartels mafieux et lui. Contre toute attente, par sa correspondance N°CAB/PM/DIRCAB/ECOFIN/CNK/2025/1246 du 22 avril 2025 adressée au Directeur général de LMC, la Première Ministre a demandé un état des lieux de sommes perçues au titre des droits de trafic maritime entre 2021 et 2024 dans un délai de 8 jours.

Elle remet ainsi les choses dans l’ordre avant le lancement de la digitalisation pour constater les dégâts et les détournements de ce Monsieur et prendre la décision qui s’impose.

Des millions de dollars à justifier

Il est évident et certain que les chiffres qui seront déposés à la Primature seront faux, falsifiés et imaginaires. MUKENDI oublie que les États financiers sont toujours certifiés. Sa complicité avec le Portefeuille de minorer les fonds issus des droits de trafic maritime en 4 ans de 160.000.000 USD à 120.000.000 USD est une peine perdue. C’est cette volonté qui fait que plus d’une semaine passée depuis la lettre de la primature, MUKENDI n’arrive toujours pas à y répondre alors qu’il dispose des États financiers déjà certifiés.

Mais en attendant, ce qui est vrai est que plus de 110.000.000 USD, rien que pour les droits de trafic maritime, ont été dilapidés par ce Monsieur en complicité avec son Directeur financier, BOSENGA, et toute sa famille qu’il va placer dans tous les postes clés de la société : Direction générale, Finances, commerciale, juridique, Ressources humaines, trésorerie, audit, contrôle de gestion, études, Anvers, Lualaba, Haut Katanga.

Tout est entre les mains de sa famille, cette dernière camoufle même les ordres de mission où figure sa femme, bénéficiaire à plusieurs reprises, des frais de mission.

Placer un non agent LMC à la tête de l’AMICONGO pour bien voler

 

 

 

 

 

 

 

 

En plus des droits de trafic, il perçoit les recettes équivalentes auprès d’AMICONGO dans le secteur des hydrocarbures. Devant encaisser toutes les mêmes sommes, il se remarque que pour le même taux AMICONGO perçoit plus que LMC.

En effet, cette société dont LMC est actionnaire majoritaire perçoit 2 usd par m3 transporté en export comme en import des produits pétroliers au titre des frais de statistique et de régulation. C’est pourquoi MUKENDI fait contrôler cette entreprise par sa famille dont les membres représentent LMC comme administrateur.

L’ADG de cette société quant à lui, a été désigné par son beau-frère et neveu pour contourner le refus du Conseil d’administration de cette entreprise de voir un membre direct de sa famille comme Administrateur Directeur Général alors que ce poste revient d’office à un directeur de LMC.

En outre, AMICONGO perçoit une Commission de 15% sur les sommes dues à LMC au titre des droits de trafic dans le secteur pétrolier. Ce qui est étonnant est que cette Commission n’est prélevée qu’auprès de LMC, et non L’OCC et de l’OGEFREM. Ces sommes sont défalquées à la source. C’est pour cette raison que même au Conseil d’administration, il y a mis son neveu. Ils ont décidé une augmentation du capital de l’AMICONGO au moyen d’un ordre permanent autorisant cette dernière à procéder à des ponctions à la source jusqu’à 1 millions USD sur les quotités de droits de trafic revenant à LMC sans que cet argent ne rentre dans les caisses de LMC. On falsifie les recettes.

Comment LMC qui, depuis 4 ans, n’a pas augmenté son propre capital avec les subsides de l’Etat, se permet d’augmenter, dans une procédure floue, celui de l’AMICONGO ? Qu’il soit dit en passant que AMICONGO a cessé ses activités en 2008 pour avoir totalisé 99 ans. Celle qui opère actuellement n’est que le fruit d’un arrêté de 2011 pour le projet d’agent maritime unique des produits pétroliers. Alors à quel moment les anciens actionnaires ont recréé la société et libéré les parts souscrites. Un audit de l’’actionnariat de l’AMICONGO s’impose !

Complicité du Portefeuille et CSP avérée 

LMC, qui est une entreprise surendettée, refuse sciemment de payer les décomptes finals de retraités parce que MUKENDI et son financier ne les aiment pas. Il en est de même pour les autres dettes qu’il peut éponger pour assainir la comptabilité de l’entreprise pour faciliter les investissements. Mais c’est son cadet de soucis.

Les droits de trafic, en leur qualité de subsides indirects, ne font pas partie de recettes d’exploitation de LMC donc de sa production vendue (compte 71). De ce fait, ils ne peuvent impacter ni le chiffre d’affaires encore moins la marge brute commerciale. Ils doivent être enregistrés au niveau du compte 74 au titre de subventions d’exploitation suite à son caractère permanent et s’ils étaient exceptionnels, ils seraient au niveau de compte 77 (produits exceptionnels).

Ils viennent en appui à l’exploitation et enregistrés de cette manière, ils gardent leur caractère d’appui ou d’assistance à l’exploitation. Ils impactent la valeur ajoutée et l’excédent brut d’exploitation au niveau de Soldes intermédiaires de gestion (SIG). S’ils sont enregistrés de cette manière, le salaire étant un élément d’exploitation, il appert que dans les différentes étapes de SIG, que ne maitrisent malheureusement pas les financiers de LMC, avec la complicité du CSP, le chiffre d’affaires sera négatif et la charge salariale actuelle ne se justifierait pas.

Ainsi, par solidarité aux crimes de gestion, le Conseil Supérieur du Portefeuille, qui appuie les égarements de LMC, doit être traité comme complice.

Une gestion financière médiocre

En termes clairs, la mauvaise gestion de LMC se résume en ce que la société a une valeur ajoutée et un excédent brut d’exploitation positifs par l’appui de l’Etat mais un chiffre d’affaires négatif et une marge brute commerciale négative du fait de recettes d’exploitation inexistantes. D’où les ratios de gestion sont chaotiques. Que font les commissaires aux comptes dans cette entreprise ? Jamais LMC n’a donné une analyse financière de ses états financiers. A quoi sert le Conseil d’administration ? La seule raison qui est validée par le CSP et le PORTEFEUILLE est l’augmentation du Chiffre d’affaires de 15 % ou 20% comme objectif.

Comme vous pouvez le constater, ces augmentations n’ont jamais eu lieu. Le CSP a toujours triché pour camoufler le chaos par l’imputation des droits de trafic comme élément de l’exploitation de LMC. Cette tricherie et falsification de la gestion d’une entreprise par le faux et usage de faux, mérite de poursuites de tous ceux qui en sont auteurs pour tromper toute la République.

Ainsi, la valeur ajoutée est confondue délibérément au Chiffre d’affaires pour camoufler la gestion plus que chaotique de MUKENDI. Cela nous permet de comprendre la précipitation du Ministre d’Etat au Portefeuille dans sa lettre à Madame la Première Ministre alors qu’il n’était qu’ampliateur.

En contrepartie, les honoraires de CSP ont augmenté de 60 % soit de 500.000 à 800.000 USD. Or, les honoraires de CSP sont déterminés en fonction de volume d’activités (qui n’existent pas), du niveau de supervision (qui ne donne rien du tout sinon l’appui à la tricherie), de validation et ajustements (validation des prévisions budgétaires et ajustements des honoraires en fonction des résultats financiers et de besoins de gestion qui sont trafiqués) et des missions spécifiques (qui dépendent depuis un temps du Ministre BUSSA).

Jamais dans les entreprises publiques, on a payé de sommes aussi pharaoniques à une structure de l’Etat. En vertu de quelle exploitation et de quelle relance d’activité commerciale, le CSP intervient dans cette entreprise ? A-t-elle de connaissance maritime ?

L’Etat et les employés,  dindons de la farce

Pendant ce temps, LMC paie les impôts de plus ou moins 100.000 USD pour de résultat d’exploitation de moins de 200.000 USD sans payer les dettes sociales ni les dettes croisées encore moins relancer l’exploitation alors qu’elle dit réaliser des chiffres d’affaires de plus de 47 millions selon MUKENDI et son CSP. On retrouve plus de 5 millions de frais de mission perçus par MENDE, MUKENDI, sa famille et sa bande maffieuse qui ont multiplié des missions qui n’apportent rien de positif à LMC. Soit plus de 10 % de recettes vont dans les missions inutiles à l’entreprise, mais utiles à l’enrichissement des mandataires LMC et leurs familles. Ici, la mission revêt un caractère purement pécuniaire. Il est de rubriques comme autres charges, dépenses hors activité qui sont supérieures aux dépenses commerciales et d’exploitation. Les rafraichissements de MUKENDI, sous rubrique avitaillement, prennent 5.800 USD par jour soit 1,53 million l’an. Scandaleux !

D’ailleurs, nous apprenons que pour camoufler la non-occupation des agents et l’absence de Job description, plusieurs agents passent leur temps à l’INPP qui ne dispose pas de filière maritime.

L’enveloppe salariale, un moyen formel de détournement   

Pour l’enveloppe salariale, MUKENDI, en organisation mafieuse avec sa DRH et sa famille, organise une paie camouflée dont les personnes rémunérées sont parfois inexistantes. LMC s’évertue à payer plus de 350.000 dollars à un personnel extérieur à l’entreprise, verse plus d’un million d’honoraires aux avocats mais n’a pas assez de litiges (pour une entreprise où règne la paix sociale). Pendant que MUKENDI refuse de payer les retraités, il a prévu de faire de dons et libéralités de 797.915 USD et autres charges non liées à l’exploitation de plus de 596.316 USD. Soit plus de 1,3 million USD.

Comme on peut s’en rendre compte, MUKENDI a multiplié les dépenses dans les rubriques dont les directions sont remises entre les mains de ses enfants avec les locations de bureaux auprès d’AMICONGO et plus de 320.000 USD à MARSHIPREP qui est la Représentation à Anvers. Cette dépense n’a aucun sens car jamais dans la gestion de LMC, une dépense extérieure n’a été prise en charge par Kinshasa.

« Jamais à notre gestion passée, Kinshasa a pris en charge les dépenses extérieures. Car, le contrat d’agence règle tout même les frais de mission et d’installation en Europe sont payés par MARINVESTS », rapporte un retraité. En clair, cet argent est un simple détournement de MUKENDI. Car, ceux qui sont à Anvers sont les enfants de MENDE et MUKENDI promus directeurs alors qu’ils n’ont que 2 ans d’ancienneté.

Ainsi, le CSP ferme aussi les yeux quand MUKENDI lui-même se paie deux salaires, aussi bien comme agent alors que son contrat de travail est suspendu, mais aussi comme mandataire. Quant à la différence de la paie entre les prévisions de la masse salariale et son exécution, seul MUKENDI et ses hommes savent où va cet argent. Ainsi, l’augmentation du personnel est une aubaine pour camoufler les détournements.

Raison pour laquelle, l’enveloppe salariale est passée de 1,2 million à 18 millions et on prévoit de l’augmenter à 41 millions.

Voilà pourquoi, il n’est pas étonnant de voir le Ministre du Portefeuille soutenir les dérives totalitaires et les injustices sociales de ce Monsieur. Ces scandales n’incluent pas les redevances minières et les peu de recettes d’exploitation maritime gérée dans l’opacité la plus absolue et sans précédent. L’informatisation de toute la paie s’impose !

Augmentation vertigineuse de la masse salariale sans exploitation

LMC prévoit d’augmenter les charges du personnel à 30.872.351 USD pour Kinshasa, 5.489.890 USD pour Le Kongo central, et 4.661.972 USD pour Direction régionale sud soit un total de 41.024.213 USD de charges salariales, soit une augmentation de plus de 124 %. Du jamais vu ! Ces prévisions sont ahurissantes pour une société sans production. Voilà le genre de budget agréé par le CSP et le Portefeuille et auquel les organes de contrôle ne voient rien à dire. Scandaleux !

Nous apprenons que les états financiers 2024 ont été déposés au Conseil d’administration convoqué en fin du mois d’avril 2025. On espère que les corrections y relatives seront apportées conformément à ce que dit précédemment et l’analyse financière qui dégage les ratios de structure, de gestion dont ceux de rentabilité comme la rentabilité économique, de solvabilité comme autonomie financière liée à l’exploitation (Chiffre d’affaires), de trésorerie comme la rotation de besoin en fonds de roulement et de liquidité générale, d’endettement comme l’indépendance financière de l’entreprise, sont aussi transmis.

Heureusement, MUKENDI doit rendre des comptes et BUSSA, par sa lettre adressée à la Première ministre, veut l’aider à s’échapper. Mais qu’ils sachent que les informations sont connues et MUKENDI et ses cartels n’ont pas construits des immeubles honnêtement dont les adresses sont renseignées.

Il est temps que l’argent détourné revienne là où il a été pris. Il sera intéressant que ce dossier qui est déjà entre les mains des structures internationales non gouvernementales de lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent, soit transféré à l’Agence Américaine de Lutte contre la corruption en ce que LMC jouera un rôle primordial dans les accords commerciaux et économiques à conclure avec les USA au regard du fait que 80% des exportations et importations se font par mer.

Ainsi, l’État de droit clamé par le Président de la République sera respecté. Et bien avant cela, les mafieux doivent tous être dénoncés, connus, leurs biens récupérés, les fonds remboursés et les auteurs sanctionnés comme Il se doit. La loi est dure mais c’est la loi. Il est temps que MUKENDI réponde de ses actes avec tous ses complices où qu’ils se cachent.

LE MANDAT

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