Connect with us

ECONOMIE

CONFLITS DES COMPÉTENCES : LMC PERD-ELLE LES DROITS DE TRAFIC MARITIME ?

Published

on

Sans trop connaître l’arbre sur lequel il est assis, le DG de LMC, Jean Claude MUKENDI MBIYAMUENZA a étalé son incompétence à la place publique. Se vantant d’être du Portefeuille et réclamant un droit de transport dont il refuse tout contrôle, il est rattrapé par deux décisions dont le Conseil d’État et la lettre de la Cheffe du Gouvernement. Lui qui se réclame du Portefeuille en bravant l’inexistence de la double tutelle, doit maintenant dire comment il va justifier garder un droit de transport dans sa gestion courante ?

La perception des droits de trafic maritimes introduite par l’arrêté 0052 du 06 novembre 2003 et qui appartiennent à l’état congolais, ont été rétrocédés à LMC pour améliorer son exploitation et non son chiffre d’affaires.

Compétence de Transports et non du Portefeuille

Ce droit instauré par arrêté du ministre ayant le transport maritime dans ses attributions par compétence exclusive, a été détourné par LMC pour servir à son chiffre d’affaires et cacher ses insuffisances managériales. Non seulement LMC est devenue une régie de perception des droits de trafic mais sa DIRECTION GENERALE dilapide ces fonds publics en toute impunité et se les partage à leurs membres de famille engagés à des grades pompeux de cadres de direction.

N’ayant aucune expertise et expérience, Jean Claude MUKENDI a fait appel aux retraités pour lui garantir le transport routier avec sa femme et ses enfants placés à la tête de toutes les directions stratégiques de la société du DG MUKENDI qui n’est plus celle de l’état. Nous avons parlé ici de MUTRAFA (Mukendi travaille en famille).

Le pire est que le Chef de l’état, Félix Antoine Tshisekedi, l’homme le plus informé de la République, qui est au courant de comportement de cet homme, reste silencieux devant les dérives de comportement de ce mandataire qui ternit son image se réclamant de sa famille pour trafic d’influence violant le Code de conduite de l’agent public de l’État.

Mukendi en mission de service avec sa femme aux frais de LMC

La gestion des parvenus

Malheureusement, l’entreprise a été remise entre les mains des parvenus qui ont trouvé dans cet argent le moyen d’engager leurs village et familles pour tout brader dans les protocoles d’accord et les salaires mirobolents en offrant de grades à tout venant. Plus de 120 directeurs sans exploitation , 800 cadres de collaboration et des aides d’assistance à gogo.

À la fin, c’est LMC qui n’ a rien pendant que Jean Claude MUKENDI et son Directeur financier détiennent tout. Il devient même le bailleur de LMC en deux ans lui faisant louer les bureaux chez lui mais aussi chez AMICONGO.

Le Portefeuille qui l’a défendu en évoquant de dispositions favorables à LMC devra maintenant penser donner à LMC de RESSOURCES à sa gestion.

Car la double tutelle n’existant plus, les droits de trafic maritime étant de competence du Ministre ayant le transport maritime dans ses attributions dont ne relève plus LMC, selon MUKENDI, il sera difficile au Transport de contrôler une entreprise qui ne relève pas de sa compétence mais qui veut garder ses droits. Ces conflits de compétence mal compris par le Portefeuille et LMC exposent cette dernière à la crise.

LMC devra maintenant chercher comment elle pourra bénéficier des droits de trafic maritime dès lors qu’elle s’est elle-même déclarée ne pas être de transport et ne répond pas à ses ordres.

Si LMC avait des dirigeants et cadres maîtrisant le maritime, ils n’allaient pas pousser la Société à l’erreur.

Car les commissaires maritimes qui garantissent le blocage de navires récalcitrants en cas de non-paiement des droits dus, relèvent du secrétaire général aux transports qui apparaît dans tous les arrêtés de droits de trafic pour garantir son exécution détenant le pouvoir de coercition.

Et ils ne touchaient rien pour tout ce travail rendu. LMC ne veut pas les voir toucher quoique ce soit n’étant pas du Portefeuille. Il est surprenant que le Ministre du Portefeuille ait un mot à dire car il est complètement incompétent sur cette matière dont la compétence est d’attribution.

Voilà comment un conflit de compétence et la kakistocratie coulent une société que le VPM BEMBA GOMBO n’a voulu rien d’autre que de soutenir dans sa relève. Mais les incompétents et parvenus ont voulu défendre leurs intérêts en évitant tout contrôle et gestion transparente de ces droits de l’état.

Audit de gestion exigée

Un état des lieux est attendu de ce qui a été fait des perceptions précédentes. Ce rapport sera réservé au Gouvernement selon la lettre de la Première ministre et le droit voudrait que cet audit se fasse sous suspension du DG conformément à l’article 8 du Décret 13/055 que BUSSA continue à négocier auprès de VPM Bemba pour sauver MUKENDI.

Quand nos lois ne servent plus à rien sinon à sauver les complices malgré le désastre et l’incompétence dont ils font preuves , Il ne sert plus à espérer la relève de nos entreprises tel que souhaité par la Première Ministre et exprimé par le Chef de l’état lors de l’ouverture des états généraux du Portefeuille.

Néanmoins, le déclin de nos sociétés dont les compétences démontrent les limites de dirigeants et l’égoïsme trouve ses raisons dans le tribalisme dont la gestion est remplie de kakistocratie.

Le Chef de l’Etat qui joue la carte de l’unité doit faire diligence sinon, le pire est à craindre des incapables.

Pour l’instant LMC n’étant plus de Transport, elle perd les droits de perception desdits droits qui reviennent totalement au secteur de transport et non au Portefeuille.

De quel côté va se ranger l’intersyndicale de Bemba ou de Mukendi ? Duo ou duel entre Bemba et Mende, avait lancé Mukendi. La reponse est à l’avantage de VPM Bemba Gombo que MUKENDI voulait salir.

En voulant trop gagner, on risque de tout perdre, dit-on.

Le Mandat

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *