POLITIQUE
ENTREPRISES PUBLIQUES: ENTRE LA GESTION ET LA MAFIA!
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4 heures agoon
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La Redaction
LM RD Congo est-elle encore un État ou un conglomérat de mafieux? Les détournements de deniers publics, l’enrichissement illicite et autres crimes économiques et pénaux sont érigés en système, prenant ainsi le dessus sur la gestion de la Respublica. Il n’est plus possible d’espérer au changement tant rêvé par ceux qui, hier, furent dans l’opposition.
Tout ce qui se passe dans ce pays montre à suffisance que ce sont les autorités centrales qui sont derrière tous ces abus. Quand un subalterne vole, et qu’il n’est pas sanctionné par sa hiérarchie, c’est qu’il le fait pour compte de cette dernière. Elles couvrent les voleurs à sanctionner pour dissimuler la vérité et traquent les paisibles agents.
Les détournements sont, dans certains cas, préparés et encouragés par les officines politiques. Les mandataires publics passent à l’acte en contrepartie de la protection leur offerte par lesdites officines. C’est ainsi que, malgré les dénonciations, les crimes documentés, ces mandataires et leurs complices au Portefeuille s’en moquent.
Camouflage et falsification des chiffres
Les missions de contrôle sont envoyées pour camoufler les chiffres et les malversations financières à outrance. Les mandataires publics incompétents sont préférés à ceux compétents pour mieux les exploiter et permettre au Portefeuille de dicter sa loi. C’est ainsi que les missions des experts du CSP dans les entreprises publiques se multiplient. Au fait, ce sont eux qui sont les complices directs et permanents de crimes de gestion dénoncés. Les états financiers sont validés sans analyse financière, du jamais vu.
La masse de chiffre d’affaires ne décrit jamais le niveau de performance d’activité ni de la déchéance. Il faut les ratios de gestion. Ce sont ces ratios de gestion que le Conseil Supérieur du Portefeuille (CSP) esquive, et le contrôle de gestion et les audits internes ne relèvent pas par complicité ou ignorance. Les redevances qui se traduisent en production vendue, des droits de l’Etat qui deviennent des fonds de commerce par la tricherie, sans que cela n’interpelle personne.
À quoi servent les règles prudentielles et des principes de gestion dans ce pays si les amitiés, fraternités et alliances politiques deviennent les règles de conduite d’un État ? Les lois ne sont bonnes que pour les autres ? Avant d’attaquer les autres, il faut commencer par la poutre dans votre œil. Jamais les mandataires publics n’ont été aussi incompétents, mafieux et en même temps soutenus.
Et si le peuple a été trompé?
Pourquoi avons-nous chassé MOBUTU pour faire pire que lui, le dictateur sanguinaire, en protégeant les criminels économiques ? Même Kabila qu’on taxe d’étranger n’a pas permis ce que nous déplorons dans LMC !
JP BEMBA dénonce une gestion calamiteuse
Par sa lettre référencée N°VPM/MTVCD/CAB/545/2025 du 06 mai 2025, le VPM Bemba rappelle tous les dégâts administratifs et financiers de MUKENDI (faits criminels et pénaux) sans porter de gants, à savoir :
– sa victoire rendue sous ROR 1173, devant le Conseil d’état, à la requête introduite par LMC, en annulation de son Arrêté de 2025 pour excès de pouvoir, à la diligence de son Directeur Général;
.Les contre-vérités (mensonges) contenues dans la correspondance 0984/CAB/MIN.PF/LMK/JKM/JLB/2025 du 25 avril 2025 adressée par Jean Lucien BUSSA à la Première Ministre pour camoufler les détournements de MUKENDI ;
. L’inopportunité de la Commission irrégulière mise en place par BUSSA ;l’historique des droits de trafic maritime; la démonstration de la complicité du Portefeuille dans la Commission de l’infraction de faux et usage de faux commise par les dirigeants de LMC dans l’insertion des droits de l’État (droits de trafic maritime) comme élément de fonds de commerce, à l’article 4 des statuts sociaux de cette entreprise, afin de faciliter les détournements massifs ;
. Les Justifications de la digitalisation des droits de trafic maritime ;
. L’escroquerie comptable consistant à enregistrer les droits de trafic maritime, subsides indirects, devant l’être au compte 74, comme production vendue (compte 71) ;
. L’accroissement sans production, du personnel par un engagement d’au-moins 891 en inadéquation avec le niveau de l’exploitation inexistante, d’après les documents remis par LMC aux transports ( chiffre minoré, car les engagements s’élèvent à plus de 1200 agents sans compter une vingtaine d’autres qu’il vient encore d’engager) dont la plupart sont de sa famille ou de sa clique ;
. La falsification du chiffre d’affaires par l’insertion des éléments imaginaires et faux ;la complicité de l’intersyndicale dans la dilapidation de derniers publics par les mandataires LMC;l’exploitation quasi nulle ;
. Les détournements de peu de recettes d’exploitation qui ne figurent d’ailleurs pas dans les documents financiers de cette entreprise ;
. L’incapacité d’investir avec de recettes de plus 49.000.000 usd rien que pour les droits de trafic;
. L’incapacité de profiter de l’exploitation minière pour réaliser plus de 1.032.000.000 usd avec une petite inteligence dans l’usage efficient des corridors ;
. L’endettement de l’entreprise qui dépasse son capital social alors qu’elle dispose des moyens pour éponger ses dettes et assainir sa comptabilité (faillite déguisée) ;
. La Non-tracabilité des affectations de plus 110.000.000 USD des fonds issus des droits de trafic après déduction de charges rien que pour les 4 dernières années de perception;
. La conclusion des contrats de bradages des fonds publics dans le but de percevoir les rétrocommissions
– La nomination de non-agent LMC comme ADG dans AMICONGO pour se faciliter les détournements et les ristournes ;
Malgré ces dénonciations graves (dont copie de lettre en annexe), il s’en suit un silence qui dénote le laisser-aller dans notre pays. Il y a une similitude à la mafia à la Colombienne dans laquelle les Pablo Escobar trônent en politique pour défendre leurs cartels dans les sociétés commerciales et établissements publics.
Notre pays, dont les dirigeants et habitants sont parmi les mal réputés, envoie l’image d’une République bananière dans lequel priment les antivaleurs.
Jamais on a assisté à de détournements de fonds de cette envergure.
Les dettes sociales non payées, l’entreprise sans production, dont les dépenses dépassent de loin l’activité. _Plus de 12.910.088,21 USD de dettes sociales contre un capital social de plus ou moins 5,8 millions USD. Les chiffres inquiétants qui traduisent la faillite d’une société sous perfusion de droits de trafic maritime,
_ pourtant, qui salivent les politiciens, se donnant des primes et des avantages mirobolents sans activités commerciales rentables.
Au fait, si la drogue (corruption et détournement) est prohibée sous d’autres cieux, chez-nous, en colombie, elle est autorisée. La triche, la fraude et les rétrocommissions ne sont pas de crimes de gestion, mais plutôt les indicateurs d’appréciation et de soutien politique.
Quelle image veut-on donner aux américains avec qui la RDC voudrait dealer ? N’est-ce pas un message que chez-nous la corruption est la règle et la bonne gouvernance l’exception ?
La corruption et les détournement de fonds publics sont normalisés par les autorités qui les acceptent et les accréditent au grand dam de la loi. C’est ça la politique mise en place de Mobutu à ce jour, en RDC.
PM qui voulait les experts se retrouve avec les mafieux
La Première Ministre qui voulait des experts comme ministres, se retrouve entourer de plus grands, malheureusement dans la mafia.
Jamais la correspondance d’un membre du Gouvernement n’a été autant explicite et limpide. Mais, quand il n’y a pas de réaction alors que le Décret 13/055 portant Statuts des mandataires publics dans les entreprises publiques transformées en sociétés commerciales que connait bien le Ministre du Portefeuille, qui s’en vante à tout discours, en son article 8 stipule que tout mandataire public qui commet une faute (dénoncée) doit être suspendu pour 3 mois et un audit ouvert. Le rapport sera rendu au Gouvernement ! Malheureusement, cette loi a oublié de mettre une exception, semble-t-il, celles des amis et membres de familles des autorités de ce pays. Car eux sont au-dessus de la loi et sont privilégiés !!!
Comment peut-on laisser en paix des mandataires d’une entreprise qui ont dilapidé en 4 ans 110.000.000 usd et payé plus de 500.000 usd (détournement massif des droits de trafic) au Conseil Supérieur du Portefeuille (CSP), de primes ou paiements de services par une entreprise sans production et dont les dépenses dépassent de loin les recettes de son exploitation maritime et les dettes sociales s’élèvent de plus de 12,9 millions usd, impayées avec des arriérés des salaires qu’elle draine en multipliant les employés, avec la complicité du Portefeuille et le silence de l’IGF ? Chaque jour, il y a de promus qui engrangent les dépenses supplémentaires dans une société qui n’arrive même pas à payer ses dettes sociales, les auditeurs défaillants ou complices ?
À qui a-t-on remis la gestion et le contrôle des entreprises publiques ?
À de gestionnaires managers ou à des cartels mafieux ?Deux questions se posent :
Comment veut-on préserver un mandataire qui n’a rien fait en 4 ans, mais qui a tout volé, même pillé, pour se construire des immeubles dont certains sont loués à l’entreprise sans gêne ni poursuite ?
Comment peut-on comprendre qu’un mandataire aussi criminel et mafieux, défie tout un Gouvernement, après une telle lettre, venant au bureau avec gyrophare et fanfares dans une entreprise dont il ne fait rien pour sa relance ? C’est triste quand l’amitié ou la politique devient un moyen de pillage du pays.
Une opposition inutile face au mobutisme
L’opposition d’hier détruit tout ce que la dictature de Mobutu, qu’elle a combattue, a bâti. La dictature a laissé une centaine d’entreprises, l’opposition a tout détruit en laissant moins d’une trentaine. La dictature avait des entreprises agricoles, mais son opposition va négocier des surgelés en Namibie et n’arrive même pas à relancer DAIPN pour promouvoir l’autosuffisance alimentaire.
La dictature a construit le barrage d’INGA parce qu’elle tenait à avoir la ligne INGA-SHABA (ex- Katanga), mais l’Opposition commence à débourser de sommes faramineuses pour prendre l’électricité chez les voisins qui étaient nos clients pendant la dictature (rappel de 32 millions usd payés par Brazzaville détournés par Boshab), avec de coûts de dépenses jamais égalés, et nous amène même des lampadaires sans routes qui profitent à eux-seuls. Les dépenses étaient négociées à la baisse mais ici on multiplie par 3 voire 10 sans gêne.
La dictature avait de mandataires publics élégants et de haute facture comme TSHONGO TSHIBINKUBULA WA NTUMBA, YAMUTWALE, BINGOTO MANDUKU MAMPEYA, SELEMANI MWANA YILE, qui étaient des congolais de bonne qualité; et de politiciens de grande classe comme Me MPINGA KASENDA , Me NIMI MAYIDIKA NGIMBI , Me KAMANDA WA KAMANDA, des Congolais qui sont allés défendre le pays au dossier belgo – congolais et sont rentrés avec de résultats sans se partager des sous. Mais aujourd’hui, c’est triste, 33 millions usd partagés sans poursuites. Ceux qui s’opposaient hier, arrivés au pouvoir aujourd’hui, n’ont rien produit sinon les voleurs et détourneurs des deniers publics !
La honte du pays est à son comble avec des voleurs qui se présentent dans les entreprises avec fanfares pour démontrer que malgré leurs vols et détournements, ils sont là et rien ni personne ne peut les toucher. Ceux qui parlent de la bonne gouvernance se sont trompés du pays. Car, en RDC, si l’on mange avec le pouvoir, on est inamovibles.
Les cartels mafieux s’activent
Ces faits sont clairs, ces gens ne sont pas seuls dans leurs crimes. La drogue est une institution : « je mange, tu manges ! » le silence du Ministère du Portefeuille en dit tout. On parle de l’argent qui serait distribué aux gens du Portefeuille, qui 10.000 usd ou 15.000 usd pour faire échouer tout plan de suspension de MUKENDI et MENDE, ce dernier est de la même plateforme politique que Jean Lucien BUSSA.
En même temps, il nous revient que les agents de LMC sont convoqués au Parquet ou au Casier judiciaire alors que la loi prévoit un audit de gestion dont le rapport doit être déposé au Gouvernement. Nous demandons à la Première Ministre d’interpeller ceux qui veulent déranger les agents qui ont obéï aux ordres de leur hiérarchie et de respecter le Décret 13/055 en son article 8 au lieu de jouer à la défense des criminels qui sont les gestionnaires.
Les incompétences de Mukendi révélées ?
Quand MUKENDI vient avec fanfares au bureau, il défie qui et pour avoir accompli quoi ?
En 4 ans Mukendi a détruit LMC sans un seul projet, enregistrant les subsides comme la production vendue, gonflant le chiffre d’affaires en falsifiant les chiffres pour camoufler ses emplois et charges, signant de protocoles partout pour dilapider les droits de trafic et récupérer de rétrocommissions, choses qui n’existaient pas avant eux. C’est lui qui signe les états financiers et engage sa responsabilité. Il prouve qu’il ne sait même pas ce qu’il signe.
Et après ces crimes dénoncés, il se permet de venir en triomphe avec gyrophare et reste paisible dans son bureau comme un bosseur alors que les informations nous parvenues, il ne fait que dormir au bureau. Et ce sont les pauvres agents qu’on voudrait inquiéter par la justice pour soutirer des sous. La justice ne viendra que pour créer encore plus de désordre dans ce dossier. Elle est très corrompue. Il n’y a pas de mauvaises troupes, il n’y a que de mauvais chef, dit-on. La suspension de ces va-nu-pieds éclairés au soir de leur vie, ne devait pas dépasser le week-end.
On se bat pour porter de titres d’excellence et de DG dont on n’est pas capables de défendre ou de valoriser. Où sont la conscience et éthique professionnelles recommandées par le Code de conduite de l’Agent public de l’état. C’est ce que Mende, Mukendi, le CSP et Bussa font ?
MUKENDI, avec une tête vide, accroc aux fétiches, passe son temps à trafiquer l’influence au nom du Chef de l’Etat, sa seule référence dans la société, ses relations avec le Chef. Il est une véritable calamité. En clair, à lire la lettre de VPM Bemba, MUKENDI ne peut rien apporter à cette société. Il a d’ailleurs avouer qu’il ne maîtrise rien ainsi, a-t-il fait appel aux retraités.
Il est l’instigateur de la division et il salit l’image du Chef de l’état par son incapacité à gérer, passant son temps à diviser en plaçant, dans une société publique hautement technique, ses enfants dont le niveau d’intelligence ne dépasse pas l’école primaire et qui ne savent ni lire ni écrire pour la plupart qui doivent utiliser, même les retraités rappelés sans raison et plus intelligents que leur père, à faire le travail pendant que pour les missions et avantages, ce sont eux qui sont gracieusement payés à cause de grades distribués !
Il n’y a plus de gestionnaires mais des mafieux. Alors nous demandons qu’on arrête les vrais mafieux qui sont MUKENDI, ses complices connus même au Portefeuille et sa famille et qu’on laisse les agents tranquilles. La PM devrait interpeller les autorités judiciaires qui veulent mettre la charrue avant le bœuf. D’abord une suspension ensuite un audit et enfin les interpellations.
Lire ci-dessous l’integralité de la Lettre du Vice Premier Ministre Bemba.
Le Mandat