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ECONOMIE

INSTITUTIONS BUDGETIVORES EN RDC : ENCORE UN CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL POUR RIEN! 

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Dans le but de satisfaire tout le monde en politique, la RDC a été poussée à créer des structures budgétivores dont l’impact dans la vie économique et sociale des congolais n’est pas visible.

Le Conseil Economique et Social (CES) de la République Démocratique du Congo (RDC) était
prévu par la Constitution du 18 février 2006 dans son article 208 à 210). Il s’est matérialisé par la Loi organique n° 13/027 du 30 octobre 2013, portant organisation et fonctionnement du
Conseil Economique et Social. Pour son début, un effectif de 68 membres a été investi en septembre 2014 pour un mandat de 5 ans renouvelables. Mais voilà 10 ans déjà, ce conseil est l’une des institutions qui est méconnue et dont les orientations politiques ruinent le pays dans les dépenses sans lendemain. Pourtant, il est budgétisé et participe à des dépenses de l’argent du contribuable.

Quels rôles jouent le CES ?

Les conseillers de la République réunis sous le CES, jouent un rôle de médiateurs et de conseillers pour aider à harmoniser les intérêts divers et à promouvoir un développement équilibré et inclusif.
Un conseil économique et social (CES) joue un rôle vital dans le développement économique et social d’un pays en occident et non en Afrique. Cette institution définit les politiques et les rémunérations des politiques dans l’objectif de réussir l’inclusivité et l’équilibre social. Il devrait être au cœur des orientations économiques et sociales en fixant des rémunérations socialement acceptables et favorables au niveau économique.

Actuellement, l’économie congolaise est sabordée par ceux qui devraient la piloter malgré leur titre. Ils sont tous avides de gain au lieu de trouver de voies et moyens de développer leur pays.

Mais quel serait son rôle si le pays sombre économiquement et socialement malgré son existence ?

Principales fonctions 

1. Conseil et consultation: Il conseille le gouvernement sur les questions économiques, sociales et environnementales, et formule des recommandations pour améliorer les politiques publiques.

2. Dialogue social : Il favorise le dialogue entre les différents acteurs de la société, notamment les employeurs, les syndicats, les ONG et les autres parties prenantes, pour promouvoir la cohésion sociale et la justice.

3. Études et recherches: Il réalise des études et des recherches sur les questions économiques et sociales pour fournir des données et des analyses aux décideurs politiques.

4. Développement durable : Il promeut des politiques et des pratiques de développement durable pour équilibrer les besoins économiques, sociaux et environnementaux du pays.

5. Participation citoyenne: Il encourage la participation des citoyens et des organisations de la société civile dans le processus de prise de décision, afin de garantir que les politiques publiques reflètent les besoins et les attentes de la population.

6. Suivi et évaluation : Il surveille et évalue l’impact des politiques publiques sur l’économie et la société, et propose des ajustements si nécessaire.

Pour remplir ces missions, le CES a besoin des hommes d’une certaine expérience et expertise. Or le choix des conseillers a été politisé et amical. L’impact ne se voit pas. Et le pays sombre. Au lieu de continuer pour respecter une Constitution qui satisfait les politiciens, le Président de la République devrait arrêter le fonctionnement des structures budgétivores à impact douteux ou mitigé à l’heure exceptionnelle de la guerre. On ne voit pas les raisons d’une CENI permanente.

Après les élections, la CENI doit être liquidée et donner tous les biens au Ministère de l’intérieur qui doit continuer les opérations. Il n’y a pas de CENI chez les occidentaux qui trichent aussi comme les africains. Par amour pour son pays, on peut faire des élections normales sans trop dépenser ! Nous estimons qu’il faut faire comme au Sénégal, mettre tous les organes budgétivores en veilleuse.

À l’instar du Sénat, CSAC, les gouvernements provinciaux et toutes les strustures bidons créées pour satisfaire les politiciens.

L’argent du contribuable congolais n’est pas là pour partager entre amis et familles mais pour bâtir le pays. Pendant que la population boit de l’eau sale avec de forages partout et vit dans le noir par manque de quelques millions, les individus se partagent de millions avec leurs familles pour des activités sans impact dans le social du congolais.
Si le CES jouait son rôle, c’est lui qui allait fixer les émoluments, les rémunérations de tous les mandataires dans une harmonie concertée. Or cela n’est pas le cas.

Or, chaque structure fixe ce qu’il veut en établissant aussi son règlement intérieur et fixer de salaires, primes et avantages sans regarder l’ensemble de l’économie nationale et du niveau de revenu national. Cela ne se fait pas ainsi ailleurs. Le principe veut que chaque institution soit contrôlée par une autre. Donc, les députés n’ont pas qualité de se fixer un salaire.

Aujourd’hui on a de député qui se fixe des émoluments sans connaître le niveau de l’activité économique et de la société. Nouvellement élus, ils décident sans soubassements adéquats de se fixer de gros salaires bouffant 80 % de revenu national. Dans quel pays on voit ces choses ? De fois le Chef de l’état fixe les salaires de mandataires qui sont dans des sociétés malades et qui sont mal gérées.

A la fin de leur mandat, ils ont des arriérés. Cela montre clairement que l’activité ne supporte pas les salaires. Du reste les charges salariales ne dépassent pas 30 % de revenu produit. Alors que produisent les institutions publiques pour de gros salaires perçus? L’apport de cette institution remise entre les mains de bons experts et connaisseurs sauverait cette nation des prédateurs et des voleurs.

On vient en politique pour aider son pays et non pour le ruiner en cherchant à puiser dans le compte général du Trésor pour soi et sa famille. Il est surprenant que les congolais même ceux qui sont venus de l’Occident, détruisent leur pays pour épargner à l’étranger, investir à l’étranger pendant que le Congo en a aussi besoin.

Comment on peut espérer le développement avec des voleurs et des gens sans amour de la patrie.
L’Asie s’est développée grâce à ses enfants envoyés de l’étranger et qui sont venus transformer leur continent.

En revanche, la RDC est pillée par ses enfants venus de l’étranger qui préfèrent l’étranger à la RDC. C’est dans ce contexte qu’on veut la double nationalité ! De millions quittent la RDC pour l’Occident alors que ceux qui développent leur pays puisent en occident pour leurs pays.Il est malheureux que les africains détruisent leurs pays d’origine pour l’Europe.

Ainsi, la double nationalité serait un désastre pour les noirs que pour les asiatiques. Si l’amour de la patrie n’est pas ce qui guide nos convictions politiques, le détournement sera le seul moyen politicien pour s’enrichir et l’impunité détruira toute la chance de vivre ensemble.

A l’heure où le Président de la République est face à un grand partenariat global avec les États-Unis, il devra aussi réfléchir à une nouvelle orientation à donner à cette institution pour un partage équilibré du revenu national profitable à l’économie nationale et à tout le peuple.

Le Mandat

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