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ECONOMIE

GESTION DES SALAIRES AU MÉPRIS DES INDICATEURS DE GESTION : UN AGRÉGAT QUI CACHE DE DÉTOURNEMENTS MASSIFS À LMC !

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Le DG JC Mukendi en mission officielle avec son épouse et ses enfants aux frais de LMC

Tout congolais soucieux de la justice, a apprécié, sans remord, la condamnation de MATATA MPONYO par la Cour constitutionnelle, ce qui est un bon pas.

Mais, ils attendent aussi les jugements de proches du Président de la République qui excellent dans la corruption et les détournements, le cas de Jean Claude MUKENDI MBIYAMUENZA, DG de LMC, une calamité, qui prétend être son frère, et dont les détournements sont documentés, connus de lui mais sans réaction.

Le SG de l’UDPS, Monsieur Augustin KABUYA, cite la documentation des crimes du régime Kabila et les montants détournés lors d’une causerie morale. Mais que fait-il, en réaction, aux détournements documentés de la Direction Générale de LMC dont les mandataires sont membres de l’UDPS pour prêcher par l’exemple. Il doit aller au bout de sa logique pour crédibiliser son action.

C’est ce genre d’injustice qui fait la part belle aux tribalistes qui incitent leurs frères de tribus à s’unir comme un seul homme, pour défendre les leurs, les autres étant couverts par le pouvoir en place. L’injustice ne peut combattre l’injustice. C’est plutôt par la justice qu’on la combattra.

Voilà comment les comportements de personnes de basse moralité comme MUKENDI et le soutien dont il bénéficie, discréditent les actions pourtant louables de lutte contre la corruption et l’impunité enclenchée par le pouvoir en place.

Comment expliquer aux congolais de manière objective la condamnation d’un voleur illustre comme MATATA, et le refus de la sanction ne fût-ce qu’administrative, en attendant celle judiciaire, laquelle sanction est subordonnée à l’autorisation expresse du Président de la République conformément à une communication du Gouvernement via son Conseil de Ministres du 11 avril 2025 ? Pourquoi, le congolais le mieux informé, même des dégâts de MUKENDI, ne fait rien pour arrêter cette hémorragie ?

La lettre de son VPM aux transports référencée N°VPM/MTVCD/CAB/545/2025 du 06 mai 2025 en réponse à la lettre dont il était ampliataire relative à la gestion des droits de trafic maritime, du Ministre d’État au Portefeuille référencée n°0984/CAB/MIN.PF/LMK/JKM/JLB/2025 du 25 avril 2025, détaille amplement toutes les œuvres destructrices de MUKENDI. Comment un père, peut-il créer l’unité dans sa famille dont les enfants sont issus de plusieurs lits quand pour les mêmes fautes, il punit les enfants d’un lit de manière ferme tout en refusant de punir ceux d’un autre lit, les encourageant dans leur malfaisance?

C’est ce genre d’agissements qui encouragent les communiqués sordides du genre « _nous les ressortissants de »_ alors que si tout le monde était placé au même pied d’égalité, ce type de comportement ne saurait trouver des justificatifs.

La population lit et observe que MUKENDI comme MATATA, à des échelles différentes, ont volé l’argent de la République en utilisant leurs femmes, enfants et membres de famille ? Ne dit-on pas que la charité bien ordonnée commence par soi-même ? C’est d’abord au sein de l’UDPS qu’il fallait commencer avant de voir les anciens crimes.

Malheureusement, l’ impartialité, l’équité et la justice tant souhaitées ne viendront peut-être pas de nos autorités. Celles-ci donnent des signaux embiguies mêlant espoir et désespoir. Vouloir inscrire son nom positivement dans l’histoire de notre pays tant meurtri et pillé, n’est apparemment pas leur objectif.

La faillite de LMC cachée aux autorités par les organes de contrôle

La Première Ministre Judith SUMINWA avait reporté sine die le lancement de la digitalisation de droits de trafic contrairement à l’Arrêté en vigueur, en demandant le rapport sur la gestion des droits de trafic dans les 8 jours. Elle avait aussi demandé au VPM BEMBA un rapport sur le différend avec LMC. Une lettre de 7 pages lui a été adressée démontrant tous les détournements à ciel ouvert de MUKENDI. Nous ignorons la suite donnée par MUKENDI à la lettre de la Première Ministre et l’attitude adoptée par l’Autorité.

Mais ce qui est étonnant et pose la problématique d’une réelle gouvernance, est que ce Monsieur, après avoir lu et refusé d’accuser réception de la lettre accablante du VPM BEMBA dont il a été copiée (acte d’insubordination) , comme notre pays n’a pas de chance, avait encore engagé 50 agents et était venu au bureau, au lendemain de cette lettre, avec gyrophares pour défier les honnêtes gens et montrer à la face du monde l’état de la corruption de notre pays. Celle – ci est en très bonne santé; on la dit même obèse.

Néanmoins, MUKENDI oublie quelque chose de fondamental, il n’y a rien d’absolu, tout est relatif. Ce régime qui protège ses abus n’est pas le premier et ne sera pas le dernier. Tôt ou tard, lui et sa famille aussi seront jugés sur les crimes économiques, à l’instar de MATATA MPONYO aujourd’hui, de sommes dilapidées des droits acquis de l’État par les efforts intellectuels de ceux qu’ils méprisent et dont certains meurent sans obtenir leurs décomptes finals.

Lui et sa clique se donnent à coeur joie à se partager aisément, sans avoir rien apporté à cette entreprise, la sueur des autres avec leurs enfants et membres de famille alors que ces gens qu’ils font souffrir se sont battus contre la dissolution de LMC à l’instar de LAC. Le rapport fait par Bemba en 7 pages, dit clairement qu’il y a des indices graves de détournements des fonds avec à l’appui de protocoles d’accord de dilapidation démontrant l’absence des politiques commerciale et financière.

La Première Ministre, même par gêne, devrait diligenter un audit de gestion par une structure autre que l’IGF et le CSP qui ne sont pas innocentes dans les détournements massifs dans cette entreprise.

Outre le pillage en bande organisée que la Présidence et la Primature laissent se perpétuer, cette dernière crée un problème de droit en ce que l’Arrêté de perception des droits de trafic par LMC ayant été abrogé, celle-ci n’est plus compétente, sur le plan légal, à percevoir lesdits droits qui ne peuvent être collectés que par PADS. La PM autorise-t-elle l’illégalité par son silence ? Que vaut l’arrêt du Conseil d’état dans un état de droit ?

Ainsi dit, il nous revient, après avoir abordé quelques scandales aux finances et au commercial, de relever ceux liés à la gestion de ressources humaines au moyen des indicateurs de taux et seuil de rentabilité et taux de rendement de la main d’œuvre.

Les indicateurs sombres de LMC

Entre 2022 et 2023, le taux de rentabilité de la société Lignes Maritimes Congolaises (LMC) a baissé de 95 %.

Le rendement par agent maquillé, par la perception des droits de trafic maritime comme production vendue, est passé de 13.547.354 fc (6.778 usd) en 2022 à 750.869 fc (325 usd) en 2023. Cet indicateur, non – maîtrisé par les dirigeants de cette société, prouve la mauvaise gestion par des engagements excessifs en inadéquation avec l’exploitation.

Au lieu de s’atteler à la maîtrise des effectifs, le duo MENDE-MUKENDI continue avec des engagements de leurs proches. Plus de 50 recommandés viennent d’être embauchés, il y a moins des deux semaines, sans crainte, malgré la clameur publique sur la mégestion dans cette entreprise. Les 3/4 viennent des recommandations de Jean Lucien BUSSA, le Ministre du Portefeuille, apprend-on. Existait-il 50 postes vacants dans une entreprise où les agents n’ont où s’asseoir et ne savent même pas le travail pour lequel ils ont été engagés ? Cette situation nous impose le devoir d’aborder trois notions, pourtant banales, dont la méconnaissance est la cause des dégâts et de la débâcle de LMC. Il s’agit des notions du taux et de seuil de rentabilité ainsi que celle de taux de rendement de la main-d’œuvre d’une entreprise commerciale.

L’importance de la mise en Place d’une politique adaptée de gestion des ressources humaines    

La gestion des ressources humaines est une fonction capitale pour la réussite de la bonne gestion et de la bonne gouvernance. Le capital humain est très indispensable pour le niveau de la productivité et de la réalisation du chiffre d’affaires. Elle favorise une bonne orientation de ressources humaines et une répartition équilibrée des tâches. Elle permet aussi de garantir une meilleure maîtrise des charges salariales ainsi que de tous les autres coûts se rapportant aux ressources humaines.

Le taux de rendement marginal de la main-d’oeuvre est donc un élément primordial dans la détermination ou l’évaluation du nombre d’employés dont une organisation a besoin pour être en adéquation avec son activité.

Il est donc impérieux de mesurer le taux de rendement de cette main-d’œuvre afin de définir le nombre d’employés nécessaires dont l’entreprise a besoin. Il importe de connaître le budget et la rentabilité, de réaliser le glossaire des tâches et de définir l’équivalent temps plein (ETP) afin de déterminer l’effectif optimal tout en analysant les besoins opérationnels.

L’importance de taux et seuil de rentabilité

En effet, une entreprise est créée pour réaliser des profits. Elle doit mesurer sa rentabilité par un indicateur important qui s’appelle le taux de rentabilité. Ce dernier évalue la capacité d’une entreprise à générer des bénéfices à trois niveaux à savoir : ses ventes, ses actifs, ou ses capitaux propres.

On distingue trois niveau de rentabilité. La marge nette qui mesure la rentabilité du dollar investi en rapportant le résultat net sur le chiffre d’affaires. La rentabilité de l’investissement qui mesure le profit des investisseurs (l’Etat) en prenant le résultat net sur les capitaux propres. Et enfin, la rentabilité globale de l’entreprise qui mesure le résultat net sur le total des actifs.

Plus ce ratio est élevé, plus l’entreprise est rentable. Le seuil de rentabilité à son tour, permet de déterminer le montant minimum du chiffre d’affaires à atteindre pour couvrir les coûts et éviter les pertes.

Il représente le point d’équilibre entre les recettes et les dépenses de l’entreprise et permet de connaître le volume d’activité nécessaire pour atteindre la rentabilité. En fait, Il détermine, d’une part les coûts de la main-d’œuvre nécessaire dans la production ou le chiffre d’affaires et d’autre part, le minima de charges liées à l’exploitation.

Dans ce contexte, il est important de comprendre les éléments qui influencent le seuil de rentabilité et savoir comment l’interpréter et quels sont les différents types de seuils de rentabilité ?

Le seuil de rentabilité, également appelé « point mort », « point d’équilibre » ou “breakeven point” en anglais, représente le niveau d’activité à partir duquel une entreprise commence à générer des profits. En d’autres termes, le seuil de rentabilité correspond au niveau de ventes nécessaires pour couvrir tous les coûts de l’entreprise, sans réaliser ni bénéfices ni pertes.

Le calcul du seuil de rentabilité est donc déterminant pour une société puisqu’il permet de déterminer la quantité de ventes nécessaires pour atteindre un point d’équilibre financier. Cela permet aux entreprises de maitriser les coûts fixes et variables liés à leur activité afin de mieux comprendre la rentabilité dans sa globalité.

Car, la maîtrise des effectifs induisant celle de la masse salariale, est un élément important dans la réalisation des bénéfices.

Toutefois, la non détermination de seuil de rentabilité montre que l’entreprise manque de repères et d’objectifs.

On distingue le seuil de rentabilité en volume, en valeur et en temps.

Une remarque importante

Il est conseillé de déterminer le seuil de rentabilité dans les plans financiers ainsi que dans les comptes de résultats.

Supposons qu’une entreprise comme LMC qui fait un résultat annuel de 210.000 usd avec 891 agents et dont la masse salariale est estimée à 18.000.000 usd. Cela veut dire qu’un agent coûte à LMC 20.202 usd/an pour réaliser un bénéfice annuel de 236 usd/an. Alors d’où vient l’argent qui couvre les charges salariales ? C’est l’argent des droits de trafic maritime. Comme on le voit, les droits de trafic sont dilapidés volontairement par les emplois excessifs.

Cela voudrait dire qu’un agent LMC coûte à l’Etat congolais, en lieu et place de LMC, faute de production de celle-ci, sur les subsides indirects octroyés à cette dernière, 20.202 usd par an, lesquels subsides n’ont aucun rapport avec la production de LMC.

En d’autres termes, vous avez un agent qui vous fait gagner par mois 19,60 dollars mais à qui vous devez payer un salaire mensuel de l’ordre de 1683,50 dollars. Est-ce logique? Certes non. Mais voilà l’incompétent s’amène en fanfares et gyrophare, s’appelant puissance dans une kakistocratie avérée et veut rester même si il ne connaît rien.

Comme on peut le voir, la maîtrise de la notion du seuil de rentabilité par les racailles et opportunistes qui entourent MUKENDI, lui aurait aidé, malgré sa compréhension difficile, de prévenir les dégâts enregistrés par un jeu d’équilibre.

La mafia du Portefeuille

Or, dans beaucoup de rapports financiers des entreprises publiques, le seuil de rentabilité n’est pas déterminé ni fixé. On peut se demander en vertu de quels indicateurs, le Conseil Supérieur du Portefeuille (CSP) et l’IGF déterminent la situation financière des entreprises sous leur contrôle ? Comment l’état apprécie-t-il ses entreprises sans connaître le niveau de leur rentabilité et contribution au budget de l’état ou participation au projet de 145 territoires ; encore moins les perspectives de leur croissance ? C’est ici que la tricherie de placer les redevances dans la production vendue devient intéressante.

Car, cela gonfle le chiffre d’affaires pour justifier les emplois dont le chiffre réel d’exploitation ne justifie pas. La vraie production est celle que la main- d’oeuvre a produite réellement. Dans le cas de LMC, c’est le service maritime vendu et non les droits de trafic maritime. Car elle n’est pas une régie. Ainsi, les mandataires engraissent leurs politiciens en laissant les agents dans les impaiements (cas de l’Onatra).

Sans le seuil de rentabilité, aucun emploi n’est possible

On voit clairement que les effectifs qui déterminent la masse salariale (coûts fixes) et les traitements des employés (coûts variables) occupent une place importante dans le calcul de seuil de rentabilité.

Il est donc un élément déterminant pour une entreprise en vue de réaliser le bénéfice. Ainsi, parle-t-on de la maîtrise de coûts par l’adéquation entre l’emploi et la production.

Il faut donc bien mesurer le niveau de rendement des employés. Quel est le rendement du dernier employé qui fait baisser la rentabilité de la société ? C’est la productivité marginale.

Cela devient déterminant pour démontrer que l’emploi ne se fait pas aux beaux yeux du DG ou du Conseil d’administration et encore moins, à la volonté de disposer d’un grand nombre de personnel, mais suivant des indicateurs de gestion au moyen d’un tableau de bord.

Ce n’est pas un budget bien ficelé ou l’augmentation d’un chiffre d’affaires qui sont les indicateurs fiables dans la gestion. Ce sont les ratios qui démontrent la santé financière d’une société, ainsi parle-t-on de l’analyse financière dont les ratios de liquidité, de rentabilité, et de l’endettement doivent être déterminés à la fin de chaque année pour montrer la santé financière d’une société.

Ainsi, le calcul du seuil de rentabilité peut aider une entreprise à planifier sa stratégie de croissance. En connaissant le seuil de rentabilité, et non en achetant des navires.

Les dirigeants ou directeurs financiers sont dans la capacité d’établir les actions à entreprendre pour réaliser les objectifs assignés, telles que la réduction des coûts de production, l’augmentation du prix unitaire ou l’accélération du cycle de vente.

Mais vous avez des entreprises dites commerciales ne disposant d’aucune politique commerciale et de gestion des ressources humaines moins encore financière. Au lieu de réduire les coûts de la main-d’œuvre pour des entreprises sans production adéquate, on assiste plutôt à une augmentation démesurée du personnel avec l’appui des services de contrôle public.

Le règlement surréaliste des effectifs pléthoriques par des engagements massifs

Dans le cas de LMC, tout se résume à un plan de relance, selon les mandataires parvenus de cette société et leurs acolytes des retraités rappelés pour leur incompetence notoire dont MUKENDI et l’ensemble du personnel s’en rendent compte au fil de temps. Depuis quand on surmonte une crise par les engagements excessifs, un plan de relance, un budget et de chiffres d’affaires maquillés ? C’est malheureusement là les indicateurs retenus par le CSP.

Or, on ne peut relancer que ce qui a été détruit ou mal géré. Comment Jean Lucien Bussa, Ministre du Portefeuille, qui a démontré, lors des états généraux du Portefeuille que les sociétés commerciales ont un problème de capitaux, permet les engagements excessifs ?

Ce paradoxe n’est-il pas la preuve de la mauvaise gestion et de mensonge dans les conclusions de ce forum dont l’objectif est de dilapider les ressources financières pour engraisser seulement les mandataires et leurs parrains au détriment des agents actifs et retraités dont les membres de famille sont mis à profit par un personnel pléthorique,

engagé, affecté et promu rien que pour dilapider les ressources de l’entreprise? Triste pour ce pays, quand le contrôleur devient agent de la mafia et défenseur des criminels de gestion. Le CSP est devenu le directeur des études des sociétés commerciales et non le contrôleur. Voilà pourquoi son impact est nul et les mandataires ne sont pas dénoncés ni sanctionnés.

L’analyse de taux de rendement par employé

Le taux de rendement de la main-d’œuvre est un indicateur clé qui mesure la productivité des employés par rapport aux ressources investies. Il permet d’évaluer l’efficacité du personnel dans la création de valeur pour l’entreprise.

Cet indicateur est important pour :

– l’optimisation des coûts : Permet d’ajuster les effectifs et les salaires en fonction de la rentabilité.

– l’amélioration de la productivité : Aide à identifier les leviers pour maximiser l’efficacité des employés.

– la comparaison sectorielle : Utile pour évaluer la compétitivité par rapport aux entreprises du même secteur.

Le taux de rendement de la main-d’œuvre est capital pour savoir qui engager et à quel moment engager. Aussi pour définir toutes les possibilités des promotions rentables dans une entreprise. Ce travail est celui de contrôle de gestion et de l’audit interne.

Afin de concilier la rentabilité à la performance de l’entreprise, la gestion des ressources humaines revêt un caractère important et indispensable.

Le seuil de rentabilité en valeur est déterminé pour voir le niveau de couverture de toutes les charges de l’entreprise.

Le niveau de production ou la production vendue dépend des employés et des dépenses qu’ils occasionnent dans l’effort de la réalisation de cette production.

Une redevance n’est pas un élément de la production d’une entreprise commerciale. Elle est un subside qui peut intervenir pour résoudre trois types de problèmes à savoir subvention d’équilibre, d’exploitation ou d’équipements. Il faut donc minimiser les charges pour maximiser le profit et ne pas dilapider les fonds publics alloués aux entreprises pour leur relance.

Dans le cas de LMC, on assiste à l’absence totale de toute politique de gestion du personnel, de calcul de rentabilité, de fixation de son seuil et de taux de rendement marginal de la main-d’œuvre. En un mot l’absence des indicateurs fiables de gestion.

L’analyse financière sacrifiée pour camoufler les détournements et cacher la faillite

L’analyse financière mise aux placards pour cacher la non-productivité de LMC; par conséquent, l’ébranlement de son crédit et sa cessation de paiement.

Le rapport financier de LMC ne contient aucune analyse financière déterminant le ratio de rentabilité ni de calcul de seuil de rentabilité pour la bonne et simple raison qu’il n’y a pas de directeur financier. Il semble que LMC a fait d’un agent recouvreur, son directeur financier.

Il est incapable de déterminer la production vendue provenant de service maritime et il n’existe aucune politique RH. Le rendement par agent ne figure nulle part. Pour montrer la santé financière de LMC, le seul indicateur de gestion, édicté par le CSP pour apprécier les entreprises publiques, demeure le chiffre d’affaires qu’elle présente comme un effort commercial.

Son contrôle de gestion et l’audit sont nuls. Aucun ratio n’est disponible. Or, dans aucun organe de contrôle au monde, le chiffre d’affaires est un indicateur de bonne gestion, sauf au Portefeuille qui fixe pour objectif aux entreprises de l’augmenter soit de 10 ou 15 %.

Malgré un chiffre d’affaires en hausse (droits de trafic maritime), le ratio de rentabilité est négatif. C’est une faillite déguisée.

Alors avec une activité à 5 % qui tend à zéro, le duo MENDE-MUKENDI pense acheter les navires ! Est-ce la gestion à la Sankuru ou à la MUTRAFA ? En tout cas, LMC n’est pas gérée. C’est une vague blague.

Si ces gens maîtrisaient ne fût-ce la notion élémentaire de seuil de rentabilité, on n’en serait pas arrivé là. Rien ne justifie les engagements et les promotions sinon les moyens et opportunités pour eux de dilapider les ressources des droits de trafic.

Tous les problèmes qui découlent de la gestion du personnel dont le mauvais rendement de la main-d’œuvre avec une production inexistante, la hausse exagérée de la masse salariale (qui n’est plus fixe mais variable), la qualité désastreuse de cette main-d’œuvre et les promotions démesurées des enfants des mandataires malgré leur incompétence, dénotent de l’absence de politique RH.

Une étude simplifiée adaptée au niveau intellectuel de MUKENDI et sa bande, nous a paru nécessaire pour qu’eux-mêmes mesurent le degré de leur ignorance, nonobstant la protection aveugle dont ils bénéficient.

Le Mandat

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