Plus rien ne marche entre le Ministère technique des Transports, Voies de communication et Désenclavement et le DG de LMC, Jean Claude MUKENDI MBIYAMUENZA.
Le Vice-premier Ministre Bemba, voulant imprimer la bonne gestion dans son secteur, a émis le vœu de mettre en place le guichet unique de perception de redevances dans son secteur. Commençant par RLT de l’ONATRA où les preuves de cette décision a commencé à porter ses fruits, il a voulu étendre cette décision à toutes les sociétés commerciales évoluant dans son secteur à savoir ONATRA, LMC, CVM, SNCC, RVA… afin de relancer l’exploitation de ces sociétés.
Selon le Ministère des transports plus de 80.000.000 USD ont été encaissés par LMC en deux ans, 2023 et 2024, avec les droits de trafic maritime se basant sur les données de cette société. Mais cet argent est introuvable. Rien n’a été fait pour l’exploitation sauf pour MUKENDI, sa famille, son Financier et le PCA alors qu’un navire coûterait moins de 25 millions usd.
En revanche, le DG de LMC a rempli l’entreprise de membres de sa famille au point que seuls les salaires, les missions de services effectuées par lui et sa famille et le PCA MENDE ainsi que leurs avantages bouffent 98 % de la valeur ajoutée de recettes provenant de droits de trafic et non de l’exploitation.
En outre, les deux mandataires, DG et PCA, profitant de leur position ont placé leurs enfants à Anvers sans qualification maritime et commerciale. Il a sacrifié l’exploitation au profit de son clan. Mais aussi selon le ministère, un ordre de mission avait été signé par Bemba Gombo pour contrôler les perceptions de droits de trafic effectuées entre 2019 à 2024, cette mission a été refusée aussi bien par le DG que par le ministre du Portefeuille qui défend Mukendi, selon les propos de certains connaisseurs du dossier.
Cette attitude a poussé Bemba à user de ses prérogatives pour mettre en place un guichet unique sur les droits de trafic comme il l’a fait avec RLT. Cette décision met Jean Claude MUKENDI MBIYAMUENZA hors de lui.
Il refuse d’obtempérer et organise ses frères engagés pour le défendre devant Bemba. Une insubordination que le Chef de l’état aura à trancher.
Selon MUKENDI, il a de relations avec la famille présidentielle et personne ne peut lui indiquer ce qu’il doit faire. Sans attendre le recours gracieux introduit auprès du VPM, poussé aussi par les syndicats, complices de ces détournements, il va accuser son autorité, pourvoyeur de ces droits, au Conseil d’état. Il a porté plainte contre sa hiérarchie sans attendre la réponse à son recours gracieux qu’il a introduit auprès de VPM Bemba. Que cache Mukendi en convoquant l’assemblée générale du personnel ?
Jean Lucien BUSSA considérant LMC comme une société commerciale, refuse toute intervention de transports. Une insubordination que veut soutenir Bussa à l’endroit d’un VPM en convoquant une rencontre politique pour une affaire de gestion courante réglée par la loi. Car la loi donne au Ministre du Portefeuille par le principe de l’unité gouvernementale la compétence de procéder au respect de l’article 8 de Décret 13/055 du 13 décembre 2013. Cet article stipule :
« Le Mandataire public qui, d’après des indices suffisamment graves et concordants, est présumé avoir
commis une faute, peut être immédiatement suspendu de
ses fonctions pendant une durée de trois (3) mois.
Dans ce cas, la suspension de fonction est une mesure préventive décidée dans l’intérêt du service.
Le Mandataire public ne peut être suspendu que par Arrêté du Ministre ayant le Portefeuille dans ses
attributions.
La suspension est accompagnée de l’ouverture d’une
enquête ou d’un audit dont le rapport est destiné au Gouvernement au lieu de respecter la loi, le Ministre du Portefeuille préfère protéger ses poulains en convoquant une rencontre au Ministère.
Alors que tout rassemblement est interdit, par le Gouvernement provincial, Jean Claude MUKENDI s’en fout. Ses intérêts sont en jeu. Il ne permettra pas que l’on ouvre les yeux sur ses intérêts privés. Et il harangue ses troupes engagées à LMC.
La question, qui de Mukendi et Bemba sera écouté par le Président Tshisekedi ?
Toutefois, le Président de la République a loué l’attitude de Bemba devant les membres de l’Union Sacrée pour sa position dans la situation actuelle de guerre. Et pourquoi pas, Bemba serait dans la même voie pour la bonne gouvernance de son secteur ? Voilà comment des individus se permettent de violer le Code de conduite de l’agent public de l’état alors que les preuves d’une dilapidation de ces droits existent dont différents contrats avec les provinces du Haut Katanga (20%), Lualaba (15%), Les chinois, l’AMICONGO (15%), plus de 50 % dilapidés de ces droits que Mukendi refuse au Ministre de clarifier mais dont le ministère détient les preuves accablantes. Mukendi pille LMC à son profit et veut profiter de son personnel engagé par lui pour montrer au Chef de l’état que Bemba en veut à LMC. La seule issue est l’audit sérieux de ces droits. Seul un audit et non une marche va démontrer qui a raison et qui a tort. De quel côté sera le Chef de l’état ? Pour une fois, Félix devra agir avec détermination, droiture et vérité pour la République en donnant raison à l’entreprise dans ce dossier au moyen de l’audit sérieux et sans falsification? Wait and see
LMDT