Alors que la crise bat de plein fouet l’économie congolaise, le Marché de la Liberté au bord de l’implosion. Et pour cause, la recrudescence des frustrations suite au régime tracassier instauré par l’administrateur Pelé BOFINI risquent de déboucher sur des violences si l’Autorité urbaine n’y prend garde.
Insalubrité criante, augmentation des taxes, multiplication des contrôles irréguliers dans les magasins, ventes illicites des espaces même ceux qui sont déjà sous contrat et exploités par d’autres tenanciers des boutiques et kiosques… tout est fait pour soulever les vendeurs et exposer les autorités à l’opprobre et l’ignominie.
Dans une mégapole de plus de 20 millions d’âmes et où le chômage bat son plein, la plus part de ménages doivent leur survie à la débrouillardise et au commerce informel.
Cependant, au moment où le gouvernement de la République s’attèle à stopper la longue guerre imposée au Congo par le Rwanda et ses pantins pour favoriser l’émergence d’une classe moyenne, PELÉ BOFINI trouve le temps favorable pour ramer à contre courant et jouerjeu presque le même jeu que les ténors du M23 dans l’Est du pays , afin de renvoyer des nombreux opérateurs économiques au chômage.
Sa cupidité effrénée l’a conduit à vendre de manière systématique tous les espaces libres du Marché surtout le parking qui sait plus accueillir les activités foraines comme les concerts et les foires scolaires. Au lieu de stopper de s’atteler à remettre de l’ordre, l’administrateur se tourne désormais vers la spoliation des servitudes, espaces verts et des boutiques et kiosques ayant pourtant des contrats avec son administration. Ce qui suscite des conflits incessants et entrave la libre circulation des personnes au sein de ce Marché érigé par Mzee LD Kabila en récompense ax habitants de Tshangu pour leur bravoure face à l’agression rwandaise.
Le dernier scandale de PELÉ BOFINI est la vente de l’espace abritant la guérite sortie de sécurité, le siège de la section UDPS/Liberté ainsi que d’autres boutiques privées.
La tension est montée d’un cran hier mardi 07 mai quand le nouvel acquéreur, un sujet indien, a débarqué sur les lieux avec un véhicule plein de matériaux pour démarrer les travaux alors que les occupants actuels du site n’ont pas été avisés ni prévenus.
Cet incident est le quatrième en l’espace de deux mois. Les premiers marchés du genre concernant les boutiques de la passerelle et du périmètre du buste de Mzee LD Kabila, n’ont pas encore cessé de faire parler d’eux et les acheteurs des espaces n’ont pas pu entamer les travaux à cause de la résistance des vendeurs, des premiers occupants et tenanciers des magasins.
Qui pis est l’Administrateur BOFINI, neveu de NGOBILA, est visiblement engagé à saper l’impulsion donnée par le premier citoyen de la ville Daniel BUMBA pour redorer les parvis de Kinshasa.
BOFINI Pelé qui arrive rarement au Bureau pour collecter la manne financière issue illicite de la vente des espaces, ne fournit aucun effort pour nettoyer le Marché et déboucher les caniveaux pour mettre les vendeurs dans les meilleures conditions.
» Même l’argent emprunté à la Banque Procredit ne lui a servi qu’à remplir les poches et asseoire son pouvoir dans les cabinets de la ville « , dénonce une indiscrétion de l’administration du Marché de la Liberté.
Pour échapper à la spoliation de son célèbre » Village NGWASUMA « , la Bracongo a payé le prix le plus fou et s’est vu obligée d’évacuer, avec ses moyens propres, une partie du dépotoir, indique une autre source crédible sous le sceau de l’anonymat.
Ces travaux auraient permis à l’Administrateur Bopili de vendre cet espace du dépotoir à un particulier sans réfléchir sur la problématique de l’évacuation des montagnes d’ immondices qui écument cette partie du Marché de la Liberté.
Que des actions qui énervent les commerçants qui refusent d’aller en chômage et projettent de prendre d’assaut le boulevard Lumumba pour exprimer leur colère aux autorités et exigent le départ de Pelé BOFINI que d’aucuns accusent déjà à tord ou à raison d’être un pantin au service du M23,par sa façon de gérer les affaires de l’État au marché Laurent Désiré Kabila.
Ramaël Dienga