A quoi a servi les nominations des mandataires si l’exercice de leur compétence est truffé d’interférence des politiques sans raison. Le cas de CADECO est très éloquent. Tout le monde même le personnel a demandé qu’on suspende la DG qui n’était pas à la hauteur.
Mais alors que cette dernière n’a été poussée qu’à fermer la bouche pendant que les crimes se commettant, elle a été surprise de voir un retrait de confiance pendant qu’il exerçait ses prerogatives régaliennes. Alors qu’elle a voulu voir clair dans le cas de directeur provincial de Matadi à qui l’ordre a été donné de reverser les fonds de RLT à SOFIBANQUE, elle a été surprise de se voir retirer la confiance par une lettre du Président du Conseil d’administrartion de manière personnelle évoquant un semblant de réunion.
Contre toute attente, l’information est envoyée au Ministre qui, quoi que sans verification de procedure, la lui rappelle dans sa correspondance. Alors nous avons voulu savoir si Mme MBUMBA, DG de CADECO, n’a pas usé de son droit de réponse. Nous nous rendons plutôt compte que le Ministère est aussi dans le coup.
Car le Minsitre semble porté à donner raison à une violation de procédure pour suspendre un mandataire dans ses droits de sanctionner un directeur soupçonner de détournement avec ses complices. C’est le Ministre qui demande à la DG de rétablir les voleurs.
Mais en vue de faire face aux propos du PCA, cette derrière a bel et bien envoyé son droit de justification.
Par sa correspondance du 31 mars 2025 répondant à la lettre du Ministre V/L 0688/CAB/MIN.PF/MTM/TBM/JLB/2025 précisant à l’entrée, « en raction aux griefs avancés par Monsieur le Président du Conseil d’administration pour justifier sa décision prise seul et signer en dehors du cadre réglementaire au nom du Conseil d’administrartion, à mon absence « .. La question que devrait chercher le Ministre était de s’assurer que la décision est prise en conformité à la procédure. Or ce dernier entérine cette violation et parle même d’auditer la DG avec ses propres auditeurs. Si le Ministre est soupçonné faisant parti de la fraude et de détournement, comment peut-il organiser un audit sérieux ?
Le Ministre s’insurge plus sur les faits reprochés qui est le fond du problème que la forme qui peut annuler cette décision. Selon la DG de CADECO, la procédure de retrait de confiance a été biaisée.
Et elle a demandé au Ministre de se rassurer du respect de la procédure qui, non seulement que le PCA ait signé en dehors du cadre, mais aussi les raisons évoquées dans la lettre du PCA ne se justifient pas du fait que les arrêts de comptes n’ont pas été réalisés par les commissaires aux comptes. Mais comment ces arrêts de comptes le seront avec les enquêtes judiciaires ?
Ce qui est marrant, est qu’on inculpe la pauvre dame d’être la cause de l’absence du rapport des enquêtes.
Elle fournit dans cette correspondance toutes les raisons mais le Ministre semble prendre partie du PCA malgré les violations dénoncées.
Quand il y a l’argent en jeu, il ne faut rien attendre de Bussa. Déjà 50 millions usd restent introuvables à Goma et l’attitude du Ministre en dit long sans diligenter un audit mais on cherche à fermer les bouches. Avec ce qui se passe à Matadi et l’ordre de ramener les voleurs par ordre du Ministre qui doit assurer la justice inquiète. Au niveau même de la Présidence, les violons ne s’accordent pas.
Alors qu’on attendait un audit de l’IGF pour clarifier les responsabilités tout en laissant la dame exercer son pouvoir selon les recommandations du Chef de l’Etat lors de la Réunion du Conseil des ministres du 11 avril 2025 Bussa lui demande de ne plus rien faire et il va diligenter un audit contre elle.
Voilà l’état de droit. Qui de MVONDE et de Bussa va dire la vérité ? Pourquoi Mvonde garde silence depuis février 2024 qu’il a été saisi ? Que dire des menaces de VPM Bemba à l’endroit de la DG et CADECO quand on sait que BUSSA lui refuse toute suspension des détourneurs pour clarifier la question de l’argent volé? La Première ministre doit intervenir pour exiger la lumière dans ce dossier dont les personnes impliquées semblent se cacher derrière les institutions dont la présidence, le gouvernement et autres.
Le Chef de l’état doit exiger la vérité. Pourquoi alors MVONDE reste silencieux ? C’est lui aussi qui pouvait décanter la situation. Wait and see.
LE MANDAT