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POUR ÉVITER L’AUDIT DE SA GESTION,LE DG MUKENDI DÉPLOIE SA MILICE FAMILIALE POUR AFFRONTER LES AUTORITÉS DU PAYS

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Il est un secret de polichinelle qu’une des causes de difficultés que rencontre le Président de la République, est le mauvais casting de ses collaborateurs. Le cas du DG MUKENDI de LMC en est un exemple patent.

Contexte du problème

Le mardi 22 avril 2025, le DG MUKENDI, mal réputé pour ses dérives qui ont atteint leur apogée, comme un léopard blessé, est sorti de sa tanière pour engager un bras de fer, avec en sous-main le Ministère du Portefeuille, contre le Vice-premier ministre aux transports et le Conseil d’État au sujet des arrêtés relatifs à la digitalisation des droits de trafic maritime, propriété de l’État congolais, rétrocédés à LMC au titre des subsides indirects, et la mise en place d’un Comité chargé de suivre ces perceptions pour assurer leur transparence, traçabilité et éviter tout détournement.

L’article 4 des statuts de LMC falsifié par Mukendi

MUKENDI, en bon chef d’un cartel maffieux, constitué des jeunes recrues, membres de sa famille, ne maîtrisant pas l’histoire de cette entreprise encore moins les textes qui la régissent, se basant sur l’article 4 de statuts sociaux LMC, d’ailleurs falsifiés au moyen d’un faux en écriture et usage des faux, par l’insertion d’un alinéa faisant des droits de trafic un élément de son fonds de commerce alors que cet alinéa ne figure nulle part dans le même article 4 de mêmes statuts tels que publiés au Journal Officiel au numéro spécial du 29 décembre 2010 et numéro 3 du 1er février 2015 et ce, dans le but de détourner ces fonds en toute quiétude en les éloignant de tout Contrôle étatique, oubliant que la fraude corrompt tout et annule tout.
Ce fait grave consistant à faire frauduleusement des fonds publics ceux LMC, commis par MUKENDI et sa bande avec l’accompagnement du Ministère du Portefeuille, doit être poursuivi devant les instances compétentes et leurs auteurs punis conformément à la loi. C’est sur cette fraude que s’était assise le mardi 22 février 2025 la famille de MUKENDI représentée par son neveu Israël MBIYAMUENZA et son beau-frère, Franklin MULUNDA, devenus frauduleusement directeurs, sans compétences ni expériences encore moins le profil requis, et quelques permanents syndicaux corrompus pour répandre les mensonges et préparer une marche forcée dont ils sont allés requérir les autorisations à l’Hôtel de ville.

Ce qui est encore plus grave, Ils obligent, sous peine de licenciement, les agents à participer personnellement, après signature de la liste de présences, à la marche qu’ils projettent pour ce vendredi ou en début de semaine prochaine en vue de camoufler l’aspect familial de leur marche alors que MUKENDI avait tout le temps pour attendre la suite du recours gracieux qu’il avait introduit auprès du VPM Bemba Gombo des Transports. Le manque d’intelligence, la précipitation et l’amateurisme de son entourage ne maîtrisant pas les procédures administratives et judiciaires l’ont coulé.

La décision irreversible du Conseil d’État démange MUKENDI

Pourtant, le Conseil d’État, saisi par JC MUKENDI lui-même, a rendu son Arrêt en premier et dernier ressort précisant que les matières relevant des droits de trafic maritime sont de la seule compétence du Ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement. Cet Arrêt a mis fin à toutes les manœuvres de MUKENDI qui ne savait pas qu’en suivant cette voie, il avait mis fin à toutes les procédures administratives et tout règlement extrajudiciaire de ce différend. Ayant renoncé à la voie administrative et souscrit pour celle judiciaire, il est appelé à assumer les conséquences de ses actes.

Malheureusement, mécontent de la décision de la Haute Cour, rendue en premier et dernier ressort, qui ne soulève aucune contestation et est exécutoire, exposant les auteurs de sa contestation à des poursuites judiciaires, il a lancé le mardi 22 avril 2025 sa milice familiale composée de ses engagés, fils, neveux, beaux-frères, amis et connaissances du quartier et quelques KULUNA, sous le label de l’intersyndicale, qui portera la lourde charge de tous les dégâts qui seront causés, avec pour finalité d’empêcher le lancement de la digitalisation des droits de trafic, qui aura l’avantage de mettre fin à la délinquance financière de MUKENDI par la transparence des perceptions qui en découlera. En fait, il s’oppose à la décision de la HAUTE COUR.

Que comprend MUKENDI des droits de trafic maritime?

Salon MUKENDI, sa famille et l’intersyndicale qui s’implique aveuglement et moyennant quelques billets verts, les droits de trafic appartiendraient à LMC et constitueraient son fonds de commerce.
Alors posons – nous la question :
. Que veut dire fonds de commerce ?

En créant une entreprise, l’État la dote toujours d’un fonds de commerce pour accomplir sa mission.

Il s’agit d’un ensemble des biens meubles et droits lui appartenant et lui permettant d’exercer son activité. Ainsi présenté, les droits de trafic qui appartiennent à l’État ne peuvent être en même temps propriété de LMC.

En effet, créée par la loi du 02 décembre 1974 avec Comme objet social effectuer le transport maritime et tout ce qui s’y rapporte directement ou indirectement, LMC, jusqu’à ses deux transformations en 2010 comme sarl et 2015 comme société anonyme, n’a jamais cherché à accaparer les droits de l’État en les insérant dans son fonds de commerce.

Cette tricherie a commencé en 2020 avec la nomination de l’équipe de TSHIZAINGA et MUKENDI. Ce dernier étant agent LMC était sensé savoir que les droits de trafic sont la propriété exclusive de l’État congolais conformément à l’article 1er de l’Arrêté du 06 novembre 2003 portant régulation du trafic maritime en provenance et à destination de la République Démocratique du Congo lequel Arrêté les a rétrocédés à LMC suivant son article 3.
Les droits de trafic sont aussi repris dans tous les accords maritimes conclus entre la RDC et d’autres États, à l’instar de celui type conclu avec le Royaume de Belgique le 5 mars 1981, spécialement en son article 4, ratifié par l’ordonnance – loi n°84-026 du 4 juillet 1984, comme propriété de l’Etat congolais.

La notion de fonds de commerce mal comprise

Si l’on comprend bien la réflexion de MUKENDI, sa famille et sa racaille d’experts sur le fonds de commerce, les ports de Matadi et Boma dont l’ONATRA est Concessionnaire et l’état congolais concédant, sont le fonds de commerce de l’ONATRA. Ou encore le fleuve, les rivières et les affluents sont le fonds de commerce de la REGIDESO. Le plus éloquent, comme on parle de droits de trafic, son équivalent sur le plan aérien, ce sont les droits de trafic aérien, qui étaient jadis rétrocédés aux Lignes Aériennes Congolaises (LAC), sont son fonds de commerce.

Cette dernière étant liquidée, et par voie de conséquence, son fonds de commerce dont feraient partie les droits de trafic aérien, serait aussi liquidé. Donc, L’Etat Congolais n’a plus le droit de percevoir les droits de trafic aérien.

Voilà exposée l’incompétence de MUKENDI et sa famille à laquelle ils veulent entrainer toute une entreprise.

Paradoxe

En vue d’éviter le contrôle sectoriel du Vice-premier Ministre aux transports, Voies de Communication et Désenclavement sur les affectations des sommes perçues au titre des droits de trafic, LMC avait saisi de manière séparée le Président de la République et la Première ministre pour obtenir d’eux la signature d’une ordonnance ou d’un Décret transférant la propriété des droits de trafic maritime à LMC. Les accusés de réceptions existent. Comment peut-on demander à l’Etat de vous donner quelque chose qui vous appartient déjà ?

JC Mukendi en rébellion

Il y a ici une rébellion contre les lois de la République et une violation des dispositions constitutionnelles consacrant la séparation des pouvoirs et obligeant tout citoyen qui qu’il soit à respecter les décisions judiciaires exécutoires.

MUKENDI veut se comporter en rebelle et il sera traité comme tel. Corneille NANGAA et KABILA en savent quelque chose. Et tous ses complices subiront le même sort. On ne joue pas avec l’Etat et les institutions établies quelles que soient vos relations avec les autorités étatiques.

Incompétence avérée de Mukendi et sa clique

MUKENDI a entraîné le Conseil d’administration dans l’erreur au point où son PCA Lambert MENDE a pris une décision et envoyé ses parvenus directeurs aux finances pour dire au Ministre des Finances que le transport routier que LMC, transporteur maritime, voudrait effectuer, est exonéré de toute fiscalité conformément à l’arrêté 065/CAB/MTVCD/2024 du 13 février 2024 négocié à prix d’or par MUKENDI. Comment des mandataires ne peuvent-ils pas savoir que l’exonération est une compétence exclusive du Ministre des finances ? Depuis quand un arrêté du Ministre des Transports consacre une exonération?

C’est de la même manière qu’ils pensent qu’avec le mouvement insurrectionnel, ils vont fléchir la Haute Cour et le Gouvernement ne sachant pas que les décisions de la Haute Cour sont exécutoires. On a donc de rebelles et kulunas à LMC. Si déjà le manque de maîtrise des compétences des ministères fait défaut, cela nous fait comprendre pourquoi son conseil d’administration fait passer de cadres de direction sans dossier administratif mais par simple nom.

MUKENDI risque d’entrainer le Président de la République dans les violations des lois à l’instar de Lambert Mende.

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire se répète

En 2008, la FEC avait saisit la Cour Suprême de justice pour refuser le paiement des droits de trafic considérant la concurrence biaisée du fait de payer un concurrent directement.
Aujourd’hui, c’est LMC qui saisit le Conseil d’état voulant extorquer un droit de l’Etat confirmé par la décision judiciaire définitive.
MUKENDI refuse d’obéir à la décision du Conseil d’État oubliant que les droits de trafic ont été payés à la suite d’un Arrêt rendu en septembre 2008 par la section administrative de la Cour suprême de justice devenue, après démembrement de cette Cour, Conseil d’État ce jour.

Avec sa marche programmée, MUKENDI et son intersyndicale vont se livrer eux-mêmes à la Justice.

LE MANDAT

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