La décision qui tardait à venir, est enfin tombée ce vendredi soir comme un cheveu dans la soupe. Jean Claude MUKENDI MBIYAMUENZA, DG de Lignes Maritimes Congolaises (LMC SA) et son DGA Gisèle MBWANSIEM seraient suspendus de leurs fonctions pour des indices graves de mégestion à la suite d’une demande formulée par la Première Ministre à l’égard de la Direction Générale de LMC SA, de lui communiquer, sous huitaine, l’état des lieux se rapportant à la gestion des droits de trafic maritime.
Les réactions de deux ministres dont Jean Lucien Bussa du Portefeuille qui défendait les incriminés et BEMBA Gombo, Vice-premier ministre et Ministre des Transports, voies de Communication et Désenclavement, qui étalait les malversations, les mauvaises décisions administratives et financières prises par la direction Générale, en disent gros.
Ce dernier a aussi démontré la complicité du Portefeuille dans la déchéance de cette entreprise. Ainsi le Chef de l’état entendu, conformément à la communication du Conseil des ministres du 11 avril 2025, la Première Ministre a instruit le Ministre d’état au Portefeuille, conformément à article 8 du Décret 13/055, de procéder, de toute urgence, à la suspension immédiate du DG et DGA de cette entreprise. Les notifications leur sont parvenues hier vendredi 09 mai 2025.
Cependant, le DG aurait refusé de réceptionner la sienne au motif que, d’après sa petite intelligence, seul le Président de la République peut le sanctionner au Congo, pas une autre personne. Il ouvre ainsi un bras de fer inutile comme dans ses habitudes.
Seulement, la suspension ouvre la voie à l’intérim.
Qui assurera l’intérim ?
Conformément à la loi, c’est le directeur le plus ancien. Mais Il nous revient, aux dernières nouvelles, qu’un jeune homme, faisant partie du groupe de bénéficiaires des dégâts administratifs de MUKENDI, bombardé Directeur commercial et Exploitation de manière frauduleuse et irrégulière, et dont le père travaillerait à la Primature, et qui serait beau-frère de Mukendi et qui a épousé la cousine de l’ancien DG Tshizainga, ferait des tapages médiatiques selon lesquels il serait sur la liste de probables prétendants à l’intérim sans en avoir la qualité, ni remplir les critères. Nous demandons à celui qui voudrait placer son nom de le retirer immédiatement et attendre sa rétrogradation. La fraude corrompant tout et annulant tout en droit.
Au vu de dégâts commis par l’équipe MUKENDI-MENDE, le recours à l’expertise s’avère fondamental. Le CV de chaque cadre de direction fera le reste. Qui a fait quoi et a apporté quoi dans cette entreprise.
La Primature doit y veiller aussi pour ne pas faire une chose et son contraire.
A bon entendeur salut!
LE MANDAT
